Le Cameroun a toujours eu de talentueux entraîneurs avant Brys
Armand Okol ne mâche pas ses mots lorsqu'il s'agit de critiquer Marc Brys. Selon lui, le coaching au Cameroun n'a pas commencé avec l'arrivée de ce dernier, et son comportement actuel est une offense non seulement aux institutions de la République mais aussi au peuple camerounais. Okol souligne que le Cameroun a toujours eu de talentueux entraîneurs avant Brys et que ce dernier n'a plus rien à faire dans le pays. Pour lui, les agissements de l'entraîneur belge sont inacceptables, et il n’hésite pas à le dire haut et fort : Marc Brys n'a plus sa place ici.
Une réponse administrative inappropriée
La situation s'est envenimée après la réponse de Marc Brys à une demande d’explications de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Armand Okol, en bon observateur, critique la manière dont le technicien belge a répondu à cette requête. Selon lui, il est inapproprié de répondre à une demande administrative d’une page avec un texte de deux pages. Il va même jusqu'à douter que cette réponse soit réellement l'œuvre de Brys lui-même. Pour Okol, cette maladresse administrative est un signe clair du manque de respect de Brys envers les normes et pratiques locales.
Les difficultés rencontrées par Eto’o aujourd'hui seraient le résultat direct de ses choix politiques
Okol va encore plus loin en pointant du doigt Samuel Eto’o Fils, président de la Fecafoot, pour son soutien inconditionnel à Marc Brys et au président de la République, Paul Biya. Selon lui, les difficultés rencontrées par Eto’o aujourd'hui sont le résultat direct de ses choix politiques. Il estime que ce qui arrive actuellement à Eto’o est une conséquence méritée de son soutien à un leadership qu’il juge défaillant. Okol conclut son analyse en déclarant que c'est bien fait pour Samuel Eto’o, affirmant que la situation actuelle prouve que Paul Biya ne contrôle plus le navire comme avant.
En somme, l’intervention d’Armand Okol sur Canal Presse reflète un mécontentement profond face à la gestion actuelle du football camerounais, où les tensions entre la Fecafoot, le ministère des Sports, et Marc Brys ne cessent de croître.
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