Un conflit de pouvoirs
Le choix du stade pour accueillir le match Cameroun vs Namibie continue de diviser les acteurs du football camerounais. La Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), s’oppose fermement au gouvernement et à l’Office National des Infrastructures et des Équipements Sportifs (ONIES). Le gouvernement, par le biais du Ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, a désigné le stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé comme le lieu de la rencontre. Cependant, Samuel Eto’o, président de la Fecafoot, insiste pour que le match se joue au stade Roumdé Adjia à Garoua.
Malgré les directives gouvernementales, la Fecafoot a décidé d’envoyer un courrier à la Confédération Africaine de Football (CAF) et à la fédération namibienne, affirmant que le match se tiendra à Garoua. Ce choix marque un défi clair lancé au gouvernement par la Fecafoot, exacerbé par les tensions déjà existantes entre ces deux entités.
L'intervention de l'Onies et ses répercussions
L'Office National des Infrastructures et des Équipements Sportifs (ONIES) a jeté de l'huile sur le feu en déclarant que les stades de Japoma à Douala et de Roumdé Adjia à Garoua ne sont pas disponibles pour cet événement. Cette déclaration semble faire partie d'une stratégie de manipulation, selon Xavier Messe, visant à compliquer davantage la situation et à affaiblir la position de la Fecafoot.
Les conséquences potentielles pour le Cameroun
Le journaliste chevronné Xavier Messe a vivement critiqué l’ONIES et le MINSEP, les accusant de manipulations politiques qui pourraient coûter cher au Cameroun. Selon lui, ces conflits internes risquent de conduire à l’exclusion du Cameroun de la CAF et de la FIFA, ce qui serait une catastrophe pour le football national. Il craint que la Namibie ne remporte ses trois points par forfait.
Un appel à l’unité
Xavier Messe appelle à une harmonie entre les institutions pour éviter un désastre qui pourrait avoir des répercussions graves sur le football camerounais. Il insiste sur la nécessité de créer des synergies et de travailler en harmonie pour le bien du football camerounais.
«Si on veut être Arrias, on risque de tout perdre », a-t-il déclaré, exhortant l’équipe de la Fecafoot à soutenir fermement son président Samuel Eto’o pour provoquer un changement positif.
Ce conflit, s'il n'est pas résolu rapidement, pourrait non seulement ternir l’image du Cameroun sur la scène internationale, mais aussi affaiblir durablement sa position au sein des instances du football mondial.
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