Salomon Beas du MRC appelle à une opposition pacifique


Salomon Beas, cadre du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), exhorte les opposants radicaux à adopter des méthodes pacifiques et constructives. Dans une série de publications sur Facebook, il critique les comportements violents et appelle à une opposition basée sur les valeurs de dialogue et de réconciliation.


Salomon Beas militant du MRC appel à une opposition pacifique

Un appel à la modération

Salomon Beas a récemment publié un message sur sa page Facebook, adressé aux opposants radicaux. Il critique sévèrement ceux qui, selon lui, croient que faire de la politique consiste à insulter, calomnier et tuer. Beas souligne l'ironie de leur position : ils prônent la démocratie tout en utilisant des méthodes violentes, parlent d'unité tout en divisant les familles, et réclament la paix sans être prêts à éduquer au pardon et à la réconciliation.

Il insiste sur le fait que les opposants doivent se distinguer du régime qu'ils combattent. 

Nous nous battons contre le régime actuel, car leurs méthodes ne sont pas bonnes. Par conséquent, nous devons être différents, écrit-il. 

Beas appelle à suivre la vision des pères fondateurs comme Um Nyobe, Ernest Ouandie, Félix Moumié et Ossende Afana, pour un Cameroun nouveau où les énergies seront libérées sans rancunes et dans le dialogue.

Le Cameroun, un héritage commun

Dans une autre publication, Salomon Beas rappelle que le Cameroun est l'héritage de tous ses citoyens. Il décrit le pays comme un ensemble de « 10 régions, 58 départements, 360 arrondissements » et souligne qu'il reste encore beaucoup à faire pour construire le pays. Beas insiste sur l'importance de travailler sur les mentalités, le patriotisme et l'unité.

Il exprime également son désir de voir les Camerounais de la diaspora revenir sans crainte dans leur pays d'origine. 

Nous nous battons pour donner la possibilité à ceux qui regardent le Cameroun seulement à la télévision de l’extérieur de revenir un jour sur la terre de Um et de Ouandie sans avoir la peur au ventre et le risque de trébucher en marchant, écrit-il. 

Pour lui, le Cameroun est le seul héritage de ses citoyens, et c'est pour cette raison qu'il se sacrifie.

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