Lors de l'émission Canal Presse sur Canal 2 International, Banda Kani, président du NMP, a révélé les véritables sources du conflit entre la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) et le Ministère des Sports (Minsep). Le football camerounais, générateur de milliards, serait au cœur d'une lutte d'influence.
Un conflit alimenté par des intérêts financiers
Le bras de fer entre la Fecafoot et le Ministère des Sports n’a cessé de faire les gros titres au Cameroun. Selon Banda Kani, ce différend est loin d’être une simple rivalité de personnes. L’enjeu est d’ordre financier, avec des sommes faramineuses en jeu. En effet, le football camerounais aurait généré près de 55 milliards de francs CFA en moins de trois ans, selon les déclarations du leader politique.
Le rôle central de l'État camerounais
Pour Banda Kani, la situation s’explique par l'implication directe de l'État dans le football, un domaine qui revêt une importance diplomatique pour le Cameroun. Chaque match des Lions Indomptables mobilise des ressources considérables et devient un enjeu de pouvoir.
« L’État est au cœur du football et du sport au Cameroun, c’est un instrument de la diplomatie camerounaise », a-t-il souligné durant l’émission Canal Presse.
Une bataille autour de la répartition des fonds
Selon les révélations de Banda Kani, les sommes générées par le football seraient partagées entre les ministères et certaines figures proches du pouvoir. Il accuse notamment les "clans" au sein de l'entourage présidentiel de se livrer une véritable bataille pour s’approprier ces fonds.
« En moins de trois ans, nous sommes pratiquement à 55 milliards. C’est beaucoup d’argent », a-t-il ajouté.
Une situation qui pèse sur le football camerounais
Ce conflit, qui semble avant tout être une bataille d’intérêts financiers, pèse lourdement sur le football camerounais. La saga entre la Fecafoot et le ministère des Sports risque de freiner le développement du sport dans le pays, selon certains observateurs. Pour l’instant, aucun terrain d’entente ne semble en vue, mais les discussions continuent.
0 Commentaires
Commenter cette actualité