Des infrastructures routières en péril et des réponses insuffisantes
Lors d'une déclaration faite à Douala le 19 septembre 2024, le GECAM a mis en lumière la dégradation des infrastructures des transports, soulignant que l'état dégradé du réseau routier national représente une menace sérieuse pour les entreprises. L'axe reliant la ville portuaire de Douala à la capitale politique Yaoundé, qui s'étend sur moins de 250 km, connaît la plus grande densité de trafic du pays.
Célestin Tawamba, président du GECAM, a déclaré : « On fait trop peu et trop tard. » Il a également critiqué le fait que les deux plus grandes villes ne soient connectées que par 60 km d'autoroutes, laissant le reste dans un état jugé pitoyable. La situation est d'autant plus préoccupante pour les entreprises qui envisagent d'établir des usines dans le Nord, car l'acheminement de la matière première par rail est insuffisant.
Menaces multiple pour les entreprises qui appel à l'action
Outre la dégradation routière, d'autres défis pèsent sur les entreprises. Les patrons évoquent un déficit énergétique, la fuite de main-d'œuvre qualifiée, ainsi qu'une fiscalité jugée agressive et étouffante. Ces facteurs compliquent davantage la situation économique du pays.
En réponse à ces préoccupations, le GECAM a proposé des mesures, notamment une révision de la fiscalité et du financement des infrastructures routières. Ces propositions visent à encourager le développement économique en améliorant les conditions d'exploitation des entreprises dans le pays.
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