Soirées « Freak Offs » : Révélations sur les accusations de trafic sexuel visant P. Diddy

[People]Les soirées privées « Freak Offs » organisées par P. Diddy sont au cœur de graves accusations de trafic sexuel. Cassie, ex-compagne du rappeur, a été la première à lever le voile sur ces événements controversés.
Soirées « Freak Offs » : Révélations sur les accusations de trafic sexuel visant P. Diddy

Soirées « Freak Offs » : au cœur des accusations

Le rappeur P. Diddy, de son vrai nom Sean Combs, fait face à de graves accusations de trafic sexuel et d'extorsion. Selon l'acte d'accusation, il est décrit comme le « coordinateur » des soirées nommées « Freak Offs », organisées dans divers hôtels de luxe à travers les États-Unis. Ces soirées, révélées par la chanteuse de RnB Cassie, ex-compagne du rappeur, sont qualifiées par la procureure Emily A. Johnson de « dangereuses » et se situent « au cœur de cette affaire ». P. Diddy, qui a plaidé non coupable, aurait utilisé ces fêtes pour satisfaire ses pulsions tout en maintenant une emprise sur les participants.


Les témoignages glaçants des victimes

Lors de ces soirées, les participants étaient invités à adopter des comportements excentriques, souvent en lien avec la consommation de drogues. Cassie, première à avoir témoigné, a révélé que P. Diddy lui ordonnait de se verser « des quantités excessives d’huile pour bébé » et de participer à des actes sexuels forcés, tandis qu'il filmait. Ces relations sexuelles forcées, souvent sous l'effet de drogues, étaient filmées pour, selon l'accusation, « contraindre les victimes au silence ». Cassie a porté plainte contre le rappeur en novembre 2023 avant qu’un arrangement à l’amiable ne soit trouvé. Depuis, huit autres plaintes ont été déposées, mettant en lumière un schéma de violence et de manipulation.

Le procureur fédéral Damian Williams décrit un système reposant sur la « violence » pour contraindre les femmes à participer. Les soirées ressemblaient à des « spectacles d'horreur », marquées par la violence, la contrainte et la manipulation. Les plaignantes rapportent que les participants étaient souvent si épuisés par les pratiques imposées qu'il était nécessaire de leur administrer des liquides par voie intraveineuse.

La défense de P. Diddy face aux accusations

Face à ces accusations, la défense de P. Diddy insiste sur le fait que, bien que les pratiques puissent choquer, elles n'ont pas impliqué de « force, de fraude ou de coercition », et ne correspondent donc pas à la définition légale de la traite des êtres humains. Son avocat, Marc Agnifilo, affirme que « tout le monde voulait être là » et que, par conséquent, il ne peut être question de trafic sexuel. Cependant, une vidéo de 2016, authentifiée par CNN, montre la chanteuse Cassie violentée par P. Diddy, laissant peu de doute sur la violence présente lors de ces événements.

Le mystère demeure autour des autres participants aux soirées « Freak Offs ». Aucun nom n'a été révélé, mais les spéculations abondent depuis l’éclatement de l’affaire. Un documentaire en préparation par 50 Cent pourrait révéler davantage d’informations sur les dessous de ces soirées et les personnes impliquées, alimentant encore le scandale autour de l’icône du rap américain.

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