[Sport] Le Ballon d'Or 2024 approche avec un suspense inédit. Alors que Messi est absent et Cristiano Ronaldo ne figure plus parmi les candidats, qui sera le grand gagnant ? Découvrons ensemble les coulisses de cette prestigieuse récompense.
Un trophée au processus rigoureux
Créé en 1956 par France Football, le Ballon d'Or est devenu la récompense individuelle la plus convoitée du football. D'abord réservé aux joueurs européens, il s'est ouvert en 2007 à toutes les nationalités. Le trophée est désormais décerné après un vote de 100 journalistes pour les hommes et 50 spécialistes pour les femmes, issus des meilleurs pays au classement FIFA.
Ce processus a connu plusieurs réformes. Depuis 2022, le prix s'aligne sur la saison (août-juillet) pour plus de cohérence. Chaque votant attribue des points à son Top 10, avec 15 points pour le premier choix, puis un système dégressif. Ce changement vise à offrir un verdict plus incertain et à valoriser les performances de toute l'année.
Vinicius Jr et Aitana Bonmati en favoris
Du côté des hommes, Vinicius Jr se détache comme un des grands favoris. L'ailier brésilien a marqué les esprits avec ses performances en Ligue des champions, où il a été désigné meilleur joueur. Avec son engagement contre le racisme, il est aussi une figure médiatique forte. En cas de victoire, il serait le premier joueur brésilien à décrocher le Ballon d’Or depuis Kaká en 2007.
Chez les femmes, l'issue semble plus prévisible. Après les victoires d'Alexia Putellas en 2021 et 2022, c'est sa compatriote espagnole Aitana Bonmati qui est en tête des pronostics. Vainqueure de trois Ligue des champions avec le FC Barcelone et meilleure joueuse du dernier Mondial, Bonmati est la grande favorite. Son talent a été salué par des personnalités comme Pep Guardiola, qui la compare à Iniesta.
Critères et évolution des règles
Le mode d'attribution du Ballon d'Or a changé à plusieurs reprises. Aujourd'hui, trois critères principaux sont retenus : les performances individuelles, les performances collectives et la classe du joueur ou de la joueuse. L'accent est mis sur la capacité à faire la différence lors des grands rendez-vous.
Les anciens critères, comme la carrière entière du joueur, ont été supprimés pour éviter que le prix ne devienne la chasse gardée de quelques grands noms. Cette réforme est apparue après les 12 sacres partagés entre Messi et Ronaldo en 13 ans.
Enfin, la suppression du partenariat avec la FIFA en 2016 a permis à France Football de revenir à un vote exclusivement journalistique, offrant une approche plus traditionnelle et rigoureuse.
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