Une forte augmentation en un an
Le Gabon a enregistré une croissance impressionnante de 74% dans la création d'entreprises, avec un total de 2 149 nouvelles entités à fin septembre 2024. Ce chiffre, comparé aux 1 236 entreprises créées l'année précédente, témoigne d'une accélération significative dans le domaine entrepreneurial, selon l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI-Gabon).
Le rapport indique que 55% des nouvelles entreprises sont fondées par des jeunes âgés de 21 à 40 ans, un signe clair de l’implication croissante des jeunes dans le secteur économique gabonais. Parmi les secteurs les plus dynamiques, on retrouve le commerce, l’hébergement et la restauration, ainsi que la construction.
Des réformes qui encouragent l’entrepreneuriat
Le gouvernement gabonais a adopté plusieurs réformes visant à faciliter et encourager la création d'entreprises. Parmi celles-ci, la réduction des frais administratifs est une mesure phare. Désormais, les entreprises individuelles peuvent être créées pour 50 000 FCFA (contre 85 000 FCFA auparavant), tandis que les frais pour la constitution d’une SARL sont passés de 132 000 à 85 000 FCFA.
De plus, la libéralisation du capital minimum pour les SARL a permis de réduire cette exigence de 100 000 à 5 000 FCFA, ouvrant ainsi la voie à davantage de créations d'entreprises, en particulier pour les jeunes et les femmes.
Facilitation numérique pour les entrepreneurs
Une autre réforme majeure a été la mise en place du guichet numérique de l’investissement (GNI), une plateforme en ligne permettant de simplifier les démarches de création d’entreprise. Selon l’ANPI-Gabon, cette innovation a réduit les délais de création de 30 jours à 3 jours en moyenne, tout en diminuant les coûts indirects tels que les frais de transport ou l'impression de documents.
Grâce à ces efforts, le Gabon a amélioré sa position dans le classement Doing Business 2020, se hissant à la 96e place sur 190 pays évalués pour la facilité de création d’entreprises. Avec un score de 87 points sur 100, le pays dépasse la moyenne de l'Afrique subsaharienne, affirmant ainsi son ambition de devenir un acteur clé du développement économique dans la région.
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