Scandale Diddy : la hotline des victimes submergée par 12 000 appels en 24 heures

[People] La hotline mise en place pour recueillir les témoignages des victimes de Diddy a reçu plus de 12 000 appels en une seule journée, selon l'avocat Tony Buzbee.

Scandale Diddy : la hotline des victimes submergée par 12 000 appels en 24 heures

La hotline reçoit un volume d'appels inédit

La mise en place d'une hotline destinée aux victimes présumées de Sean "Diddy" Combs a engendré un flux massif d'appels en seulement 24 heures. L’avocat Tony Buzbee, qui dirige l’enquête contre le rappeur accusé de trafic sexuel, a rapporté un total de 12 000 appels en une journée, un chiffre sans précédent dans ce type de procédure. 

La ligne téléphonique, qui vise à recueillir un maximum de témoignages, n’est pas affiliée aux autorités officielles, mais constitue un outil essentiel pour collecter des preuves contre Diddy, âgé de 54 ans.

Un changement de stratégie face à l'afflux de témoignages

Face à cet afflux massif de témoignages, l’équipe juridique de Buzbee a dû adapter sa stratégie. Initialement, ils prévoyaient de traiter environ 120 plaintes au civil, mais ce chiffre pourrait augmenter considérablement. L'avocat Andrew Van Arsdale a précisé que la conférence de presse avait suscité une augmentation soudaine des appels, passant de 3 000 en 10 jours à 12 000 en seulement 24 heures. 

Pour gérer cette quantité impressionnante de témoignages, une équipe de 100 personnes a été mobilisée afin de trier les preuves et d’identifier les victimes, une tâche qualifiée de « herculéenne » par Buzbee.

Des révélations troublantes sur des victimes mineures

Les accusations contre Diddy sont d'une gravité particulière. Sur les 120 victimes identifiées jusqu’à présent, au moins 25 étaient mineures au moment des faits, certaines n’ayant que 9 ans. L’avocat Buzbee affirme disposer de preuves matérielles, telles que des vidéos et des messages téléphoniques, corroborant ces allégations. La plupart des incidents signalés remontent aux années 2000, lors de soirées appelées « Freak offs » ou « White parties », où plusieurs célébrités hollywoodiennes étaient présentes.

Enfin, Buzbee a laissé entendre que d'autres noms pourraient émerger au cours de l’enquête, accusant certaines figures influentes de l’industrie du divertissement d’avoir couvert ou facilité ces agissements. « Le jour viendra où d'autres noms que celui de Sean Combs seront cités », a-t-il déclaré, soulignant l’ampleur de ce scandale qui pourrait ébranler le milieu artistique.

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