Une sanction initialement sévère
Suspendu depuis le 20 août 2023 après un contrôle positif à la testostérone, Paul Pogba s’était vu infliger une sanction de 4 ans par les autorités italiennes. Cependant, le TAS, dans sa décision rendue publique ce lundi, a choisi de ramener cette sanction à 18 mois, permettant à l’international français de retrouver les terrains dès mars 2025.
Les arguments en faveur de Pogba
Le TAS a justifié cette décision en expliquant que la version de Pogba avait été entendue. Le joueur a plaidé le caractère non intentionnel de la prise de la substance en question, affirmant qu’il s’agissait d’un complément prescrit par un médecin en Floride, sans lien avec ses performances sportives. Le panel du TAS a accepté cet argument en soulignant que le médecin en question avait rassuré Pogba en affirmant qu’il était conscient des obligations antidopage du joueur.
De plus, Pogba n’a pas cherché à annuler totalement la sanction, mais a demandé une réduction à 12 mois, reconnaissant une certaine faute de sa part. Cette démarche a été appréciée par le TAS, qui a constaté que la plupart des preuves fournies par le joueur n’avaient pas été contestées par les autorités italiennes.
Une imprudence reconnue mais modérée
Bien que les arguments de Pogba aient été entendus, le TAS a souligné que le joueur n’était pas sans faute. En tant que professionnel, Pogba aurait dû se montrer plus vigilant face à l’usage de compléments.
Toutefois, l’organisation basée à Lausanne a considéré que cette imprudence ne justifiait pas une interdiction de 4 ans, comme le demandait la NADO italienne. Le joueur peut désormais se concentrer sur son retour, avec un objectif de reprise pour le début de l’année 2025.
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