[Economie] Le port de Douala se dote de nouvelles infrastructures avec un chantier de huit silos de 40 000 tonnes, financé par Afisa Food Industry SA, qui atteindra son terme en mars 2025.
Un projet d’envergure supervisé par le Port autonome de Douala
Le complexe de huit silos en construction au port de Douala est financé par Afisa Food Industry SA, filiale du groupe soudanais Elnefeidi Group. Avec une capacité d’écrasement de plus de 500 tonnes par jour, le groupe commercialise plusieurs marques de farine.
Les travaux sont menés sur l’ancien site du magasin 10, concédé par le Port autonome de Douala (PAD) pour une période de vingt ans. À terme, ces silos seront rétrocédés au PAD.
Des étapes de construction en trois phases
Les travaux ont débuté en août 2023 et sont divisés en trois phases. Actuellement, le chantier est achevé à 93 %. Le gros-œuvre en béton armé des silos et l’unité de chargement des camions sont terminés. Les assemblages métalliques et les passerelles aériennes sont également en place. La deuxième phase, qui inclut l’élévation des parois métalliques, est prévue pour se terminer en décembre 2024.
La troisième phase, commencée en juillet 2024, consiste à installer des micropieux et des rails sur 200 mètres pour soutenir l’infrastructure de déchargement mécanisé des navires. Cette infrastructure, équipée d’un mécanisme de succion des céréales depuis les cales des navires, offrira une capacité de 600 tonnes par heure, permettant un déchargement en moins de trois jours. La supervision est assurée par le PAD, la maîtrise d’œuvre par l’entreprise portugaise Afaplan et le contrôle technique par Bureau Veritas.
Un impact attendu sur la logistique portuaire
Avec une capacité totale de 40 000 tonnes, ces silos représentent un atout majeur pour le port de Douala, qui cherche à améliorer ses capacités de stockage et à optimiser ses délais d’escale.
Bien que le coût du projet reste confidentiel, l’installation promet de renforcer la compétitivité du PAD en facilitant la gestion des flux de céréales, notamment pour des entreprises comme Grand Moulin Cameroun (GMC), déjà présente sur le terminal céréalier actuel.
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