Des mesures urgentes pour lutter contre les accidents
Pour répondre aux instructions du Chef de l'État et réduire le nombre croissant d’accidents impliquant des véhicules de transport interurbain, le ministre des Transports, Jean Ernest Messana Ngalla Bibehe, a détaillé dans un communiqué une série de nouvelles règles. Un accent particulier est mis sur les camions transportant des produits dangereux ou divers, tels que les hydrocarbures et les grumes.
Ces mesures comprennent l’obligation pour tous les véhicules de transport interurbain d’installer un système de gestion centralisé pour assurer un suivi rigoureux de leurs déplacements. La date limite pour cette mise en conformité est fixée au 31 décembre 2024. Passé ce délai, les véhicules non équipés de ce système seront interdits de circulation.
Un suivi rigoureux pour les conducteurs
En plus de l’installation des systèmes de gestion centralisée, le ministère impose de nouvelles exigences pour les conducteurs de ces véhicules. Ceux-ci devront passer par un mécanisme de suivi périodique visant à garantir leur santé et leur compétence en conduite défensive. Ils bénéficieront ainsi de temps de repos, d’un recyclage en conduite et d'un bilan médical attestant de leur aptitude à la conduite.
Les propriétaires de véhicules déjà équipés d’un système de gestion similaire devront par ailleurs vérifier la compatibilité de leur équipement avec le système agréé par le ministère. Cette démarche pourra être réalisée auprès de la Direction des Transports routiers, précisent les autorités.
Engagement des parties prenantes du secteur
Pour une application efficace de ces mesures, le ministère des Transports appelle également les organisations socio-professionnelles et les bailleurs de fret à sensibiliser leurs membres sur l'importance de ces nouvelles directives. Cette mobilisation collective devrait favoriser une large diffusion des informations et permettre d'atteindre l'objectif de réduction des accidents prescrit par le Chef de l'État.
En somme, avec ces nouvelles mesures, le ministère entend marquer un tournant décisif dans la gestion de la sécurité routière au Cameroun en renforçant les contrôles et en responsabilisant tous les acteurs du secteur. L'échéance de fin d’année impose donc une adaptation rapide pour tous les opérateurs concernés.
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