[Société] Le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, a confirmé que l'accident survenu à la Trésorerie Générale de Yaoundé n'a pas perturbé les opérations en cours, dont le paiement des salaires des fonctionnaires. Une enquête est en cours pour faire la lumière sur les circonstances.
Un accident spectaculaire, mais des activités maintenues
Dans la nuit du 24 au 25 octobre 2024, un camion de la Société Hygiène et Salubrité du Cameroun (HYSACAM) a percuté la Trésorerie Générale de Yaoundé, provoquant des dégâts matériels importants. Selon le communiqué du ministre des Finances, l'accident est survenu au niveau du Poste Centrale, lorsque le chauffeur du camion a perdu le contrôle de son véhicule.
Le véhicule a détruit une partie du mur d’enceinte, ainsi que le hangar de la cour principale et le poste de garde. Le chauffeur et son convoyeur, grièvement blessés, ont été pris en charge en urgence à l'hôpital militaire de Yaoundé. Fort heureusement, aucun employé ni usager n'a été blessé dans cet accident.
Les salaires des fonctionnaires sous contrôle
L'accident a eu lieu à un moment crucial, alors que la Trésorerie Générale traitait les salaires des fonctionnaires. Cet événement a rapidement soulevé des inquiétudes quant à l'impact potentiel sur le bon déroulement des paiements. Cependant, Louis Paul Motaze a tenu à rassurer les usagers en affirmant que les activités du poste comptable se poursuivent sans interruption.
Dans son communiqué, le ministre des Finances a souligné que l’accident, bien qu’important, n’a pas affecté les opérations financières, notamment celles relatives aux paiements des salaires. Ce maintien des activités a été crucial pour éviter tout retard dans les virements attendus par des milliers de fonctionnaires à travers le pays.
Enquête en cours pour déterminer les causes
Une enquête a été ouverte pour éclaircir les circonstances exactes de cet accident. Le ministère des Finances reste en contact avec les autorités compétentes pour veiller à la sécurité des infrastructures touchées et à la réparation rapide des dégâts.
Cette situation relance également le débat sur la sécurité des installations publiques à proximité des axes routiers fréquentés. Le cas de la Trésorerie Générale de Yaoundé met en lumière la nécessité d’adapter les infrastructures pour prévenir d’éventuels accidents similaires.
En attendant les conclusions de l’enquête, le ministère assure que des mesures de sécurité renforcées seront mises en place pour protéger les locaux et garantir la continuité des services offerts aux usagers.
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