Un réseau de vidéos compromettantes
Baltazar Ebang Engonga, fils de Baltasar Engonga Edjoo, président de la CEMAC, est aujourd'hui au cœur d’un scandale qui fait trembler l’élite équato-guinéenne. Directeur général de l’Agence nationale d’investigation financière, il aurait détourné les équipements de surveillance de son bureau pour enregistrer plus de 400 vidéos de rapports intimes avec diverses femmes.
Les vidéos, devenues virales sur les réseaux sociaux, montrent "Bello" en compagnie de partenaires variées, dont des épouses de hauts fonctionnaires, comme la femme du Directeur de la Sécurité Présidentielle ou encore celle du Procureur Général. Les lieux de tournage seraient aussi diversifiés que des espaces publics ou des bureaux officiels, révélant une méthodologie bien orchestrée.
Un scandale d’une ampleur inédite
Le caractère systématique de ces enregistrements, parfois tournés avec l’homme surveillant ses écrans de contrôle, a choqué l’opinion publique. Les partenaires de Baltazar ne sont pas de simples anonymes, mais des personnalités de premier plan ou leurs proches. Parmi elles, la femme du Directeur Général de la Police, la fille d’un haut cadre, ou encore la conjointe d’un ministre, sont nommément mentionnées dans les révélations faites par Lebledparle.com.
La société équato-guinéenne est en ébullition, et les réactions se multiplient. Des voix s’élèvent pour demander des sanctions exemplaires contre Ebang Engonga, mais aussi pour les figures impliquées indirectement. Une vague d'indignation touche autant la sphère publique que les cercles privés, et les institutions sont mises sous pression par les demandes de justice.
Des conséquences en cascade
Au-delà de la sphère personnelle, ce scandale menace la stabilité des institutions. Le fait que des membres de la classe dirigeante soient directement ou indirectement liés aux vidéos ravive les critiques contre la gestion de la CEMAC et le système en place. Realequatorialguinea rapporte que les appels à une enquête indépendante se multiplient, posant la question de la transparence au sein des instances gouvernementales.
Alors que le tollé continue de croître, la Guinée Équatoriale attend de voir si ce scandale marquera un tournant dans la manière dont le pouvoir traite les affaires internes, ou si, comme tant d'autres, il disparaîtra sans suites notables.
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