Un rôle controversé à la veille de l’élection présidentielle
Clément Atangana, en tant que président du Conseil Constitutionnel, est censé jouer un rôle d’arbitre impartial dans le processus électoral. Cependant, une réunion récente à Mbalmayo a suscité l'indignation. Cette réunion des élites du Nyong-et-So’o, où une motion de soutien au président Paul Biya a été lue, a déclenché une polémique majeure. Les images et rapports publiés, notamment dans Cameroon Tribune, ont ravivé les débats sur son impartialité.
La publication de cette affaire dans l’édition du 30 octobre 2024 de Cameroon Tribune a provoqué une avalanche de critiques sur les réseaux sociaux. Atangana, souvent vu comme un proche du régime en place, fait désormais face à des accusations d’alignement politique qui ternissent davantage sa légitimité.
Les critiques de Michel Ngatchou
Le journaliste Michel Ngatchou, connu pour ses positions tranchées, n’a pas mâché ses mots envers Clément Atangana. Dans une publication sur sa page Facebook, il a qualifié les récents propos et gestes du président du Conseil Constitutionnel de "pleurs". Selon lui, ces plaintes n’ont aucun effet sur les Camerounais, qui seraient convaincus de son illégitimité.
Ngatchou dénonce également un manque de respect de la Constitution par Atangana et appelle ce dernier à "jeter l’éponge". Une critique acerbe qui reflète l’exaspération de certains citoyens face à ce qu’ils perçoivent comme un parti pris flagrant.
Une position délicate pour le Conseil Constitutionnel
Ce n’est pas la première fois que la neutralité du Conseil Constitutionnel est remise en question. Les événements actuels mettent en lumière les défis auxquels cette institution est confrontée dans un contexte politique tendu. Avec l’élection présidentielle de 2025 à l’horizon, la confiance du peuple envers cette institution semble fragilisée.
Pour de nombreux observateurs, cette polémique pourrait avoir des conséquences importantes sur le déroulement du scrutin. Le rôle du Conseil Constitutionnel sera scruté de près, et toute perception de partialité pourrait exacerber les tensions politiques.
Ce qu'il faut retenir- 📌 Clément Atangana est critiqué pour sa présence à une réunion controversée soutenant Paul Biya.
- 📌 Michel Ngatchou estime que ses récentes déclarations sont perçues comme des "pleurs".
- 📌 La légitimité du Conseil Constitutionnel est remise en cause à l’approche des élections de 2025.
- 📌 La confiance des Camerounais envers cette institution semble fragilisée.
- 📌 La neutralité du processus électoral sera sous haute surveillance.
0 Commentaires
Commenter cette actualité