Immigration aux États-Unis sous l'administration Trump: une expulsion massive, voici les chiffres

Sous l’administration de Donald Trump, la lutte contre l’immigration illégale devient l’une des priorités. Depuis son investiture, le 20 janvier 2025, plusieurs mesures ont été prises pour expulser massivement les migrants sans papiers. Découvrez les détails de cette politique migratoire et les chiffres à retenir.

Immigration aux États-Unis sous l'administration Trump: une expulsion massive, voici les chiffres

L’immigration clandestine sous Trump : un dossier explosif

Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump a mis l’immigration clandestine en tête de ses priorités politiques. Dès son investiture, il a pris plusieurs décrets visant à renforcer la lutte contre l’immigration illégale. Ces mesures incluent la suppression de l’application CBP One, une plateforme utilisée pour déposer des demandes d'asile, ainsi que des déportations massives vers l’Amérique centrale et du Sud.

Le 27 janvier 2025, la présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a annoncé que son pays avait reçu 4 094 migrants déportés des États-Unis. Bien que ces chiffres ne soient pas exceptionnels, ils illustrent la détermination de Trump à rendre plus strictes les politiques d’immigration. Selon les données gouvernementales américaines, plus de 40 % des migrants expulsés seraient des Mexicains et 65 % proviendraient des pays d’Amérique centrale.


Un tableau complexe : les différents statuts des immigrés

Le système d’immigration aux États-Unis est complexe et inclut plusieurs statuts qui varient selon les situations. En effet, parmi les 11 à 14 millions de migrants sans papiers actuellement présents sur le territoire américain, certains bénéficient de statuts provisoires qui leur accordent un statut particulier.

  • Les demandeurs d'asile : Sous l’administration précédente, ils avaient la possibilité de rester aux États-Unis le temps que leur dossier soit examiné. Cependant, ce statut a explosé entre 2022 et 2023, avec près de 870 000 migrants supplémentaires dans l'attente d'une décision.
  • Le statut de protection temporaire (TPS) : Plus d'un million de migrants, principalement des Nicaraguayens, Syriens, Ukrainiens, Afghans, Cubains et Haïtiens, bénéficient de ce statut. Cependant, l'administration Trump a récemment annulé la prolongation du statut TPS pour plus de 600 000 Vénézuéliens, les exposant à des expulsions.
  • Le statut DACA : Enfin, plus de 500 000 jeunes migrants bénéficient du DACA (Deferred Action for Childhood Arrivals), un programme qui leur permet de vivre et travailler aux États-Unis sans avoir un statut de résident permanent. Trump a annoncé son intention de réexaminer ces dispositifs et de mettre fin à ceux qu’il juge trop permissifs.

Un effet diplomatique : tensions avec l’Amérique du Sud

Les mesures de déportation massives de l'administration Trump ont également des répercussions diplomatiques. Des tensions ont surgi entre les États-Unis et plusieurs pays d'Amérique du Sud, comme la Colombie, qui a dû accepter de recevoir des migrants renvoyés sous la menace de sanctions douanières.

La situation reste donc tendue, et les relations internationales autour de la gestion des migrants risquent de se compliquer davantage si ces politiques se poursuivent.

Ce qu'il faut retenir

  • 📊 Trump met en place des déportations massives vers l’Amérique Latine, avec plus de 4 000 expulsions hebdomadaires.
  • 🇲🇽 40 % des migrants expulsés sont mexicains ; 65 % viennent de l'Amérique centrale.
  • ⚖️ Les démarches administratives pour les migrants sont plus complexes, avec des statuts temporaires de plus en plus remis en cause.
  • ✈️ L'administration Trump met en place des vols réguliers de déportation, générant des tensions diplomatiques avec des pays voisins.
  • 📅 Le nombre de migrants en attente d'asile a doublé depuis 2022, augmentant les pressions sur le système judiciaire américain.

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