Zuckerberg-Trump : les raisons derrière une alliance inattendue

Mark Zuckerberg, PDG de Meta, a créé la surprise en affichant son soutien à Donald Trump. Retour sur un choix stratégique qui redessine les liens entre la Silicon Valley et la politique américaine.
Zuckerberg-Trump : les raisons derrière une alliance inattendue

Mark Zuckerberg change de cap : de démocrate à allié républicain

Après Jeff Bezos, Tim Cook et Sundar Pichai, c’est au tour de Mark Zuckerberg, patron de Meta, de se rapprocher de Donald Trump. Le milliardaire a récemment participé à un dîner à Mar-a-Lago, résidence du leader républicain, et a offert un million de dollars pour financer la cérémonie d’investiture prévue le 20 janvier. Ce geste marque un net changement de posture pour celui qui avait jusque-là cultivé des relations étroites avec les démocrates, notamment avec Barack Obama.

Ce tournant s’accompagne de décisions stratégiques : Joel Kaplan, proche de Trump, a été nommé responsable des affaires internationales chez Meta. De plus, Dana White, dirigeant de l’UFC et figure appréciée des cercles républicains, rejoint le conseil d’administration de Meta.

Les raisons derrière cette alliance

Le rapprochement entre Zuckerberg et Trump s'explique par des intérêts mutuels. Le PDG de Meta cherche à éviter des régulations européennes strictes sur les données personnelles et les contenus en ligne, qui pourraient impacter son entreprise. En retour, Trump gagne un allié de poids dans la Silicon Valley, une région historiquement dominée par les démocrates.

Ce n’est pas la première fois que Zuckerberg adapte ses positions au pouvoir en place. En 2021, il avait banni Donald Trump de Facebook après les événements du Capitole pour plaire aux démocrates. À l’inverse, lors du scandale Cambridge Analytica en 2018, il avait été accusé par l’aile gauche de favoriser Trump en exploitant les données personnelles de millions d’utilisateurs.

Meta en pleine mutation

Les choix récents de Zuckerberg traduisent une réorientation majeure de Meta. L’entreprise déménage ses équipes de modération de la Californie, bastion démocrate, vers le Texas, un État républicain. Par ailleurs, Meta abandonne progressivement ses collaborations avec les fact-checkers au profit des « community notes », une approche inspirée de Twitter-X sous Elon Musk.

Ces changements s’inscrivent dans une logique d’adaptation aux nouveaux rapports de force politiques. Toutefois, ils suscitent des critiques, certains accusant Zuckerberg de privilégier ses intérêts financiers au détriment de l'éthique et de la transparence.

Ce qu'il faut retenir
  • 🤝 Mark Zuckerberg soutient Donald Trump avec un don d’un million de dollars pour son investiture.
  • 📈 Meta nomme des figures pro-républicaines à des postes clés, comme Joel Kaplan et Dana White.
  • 📍 Les équipes de modération de Meta sont transférées de la Californie au Texas.
  • 🛑 Meta abandonne les partenariats avec les fact-checkers au profit de nouvelles approches.
  • 🔄 Un choix stratégique motivé par la volonté de limiter les régulations européennes.

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