Clash médiatique : Marlène Emvoutou contre Ernest Obama
Le climat est électrique dans le paysage médiatique camerounais. L’ancienne collaboratrice de Samuel Eto’o, Marlène Emvoutou, a lancé de graves accusations contre Ernest Obama et d’autres personnalités, notamment Samuel Eto’o, Coco Émilia et Bruno Bidjang. Dans une récente déclaration, Emvoutou a évoqué des relations controversées et des pratiques immorales.
Ernest Obama n’a pas tardé à riposter lors de l’émission Les ZEGLISIENS diffusée sur Bnews 1. Visiblement exaspéré, il a déclaré : « Je connais Marlène, mais qu’elle enlève mon nom dans ses histoires. Je ne parlerai pas de sa vie privée parce que cela ne m’intéresse pas. » Ce bras de fer verbal alimente les débats sur les réseaux sociaux et divise les Camerounais.
Les révélations de Marlène Emvoutou ont également mis en lumière des accusations visant Samuel Eto’o et d’autres figures publiques, renforçant l'idée d'un scandale médiatique sans précédent.
Waza : un dangereux trafiquant d'armes interpellé
La sécurité dans le Nord du Cameroun continue d’être un sujet préoccupant, notamment avec la récente arrestation d’un trafiquant d’armes à Waza. Le 27 janvier 2025, la compagnie de gendarmerie de Waza a arrêté un homme de 38 ans, ancien détenu et suspecté d’être le leader d’un réseau de trafiquants d’armes opérant à la frontière avec le Nigeria.
L’arrestation a eu lieu à l’entrée de la ville de Zigagué, où le suspect circulait à bord d’une Peugeot 504 louée. Dans le cadre de cette intervention, les gendarmes ont découvert deux pistolets automatiques, ainsi que deux chargeurs chargés de 9 balles chacun, dissimulés dans ses bagages. Le suspect, qui utilisait plusieurs identités pour opérer, a également été trouvé en possession de documents personnels expirés, dont deux cartes d’identité et un passeport.
Les autorités soupçonnent ce trafic d’armes de s’étendre non seulement au Cameroun mais aussi aux pays voisins. Ce genre d’activité criminelle représente une menace croissante pour la sécurité régionale, et la gendarmerie camerounaise continue de travailler avec les forces de sécurité des pays voisins pour démanteler ce genre de réseaux.
Les crimes coloniaux français au Cameroun : révélations de Karine Ramondy
L'historienne française Karine Ramondy, spécialiste de l’histoire de l’Afrique, a récemment jeté une lumière crue sur les violences commises par l’armée française durant la guerre d’indépendance du Cameroun. Dans une interview accordée à Le Monde, elle a estimé qu’au moins 7 500 combattants ont été tués entre 1956 et 1962, un chiffre qu’elle qualifie de largement sous-estimé.
Selon ses recherches, la répression coloniale a causé des dizaines de milliers de morts, touchant non seulement les combattants de l’UPC mais aussi les populations civiles. Les méthodes employées, telles que les déplacements forcés et les regroupements dans des camps, visaient à briser l'esprit des résistants.
Ces révélations, issues d’une commission franco-camerounaise, rappellent les heures sombres de la décolonisation et posent des questions sur le devoir de mémoire. Le parallèle avec la guerre d’Algérie est frappant, souligne Karine Ramondy, renforçant l’idée d’une répression systémique menée par la France dans ses anciennes colonies.
Ce qu'il faut retenir- 📌 Marlène Emvoutou et Ernest Obama au cœur d’un clash médiatique retentissant.
- 📌 Découverte macabre à Edéa : un charnier relance les interrogations sur la sécurité.
- 📌 Les crimes coloniaux français au Cameroun estimés à des dizaines de milliers de morts.
- 📌 L’opinion publique camerounaise divisée face à ces révélations troublantes.
- 📌 Appels à des actions rapides pour la sécurité et la justice sociale.
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