Des interdictions en cascade dans l'Adamaoua
La région de l'Adamaoua devient un terrain d'affrontements pour Cabral Libii , président du Parti camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) . Récemment, un message-porté émanant du gouverneur, sur instructions du ministère de l'Administration territoriale (MINAT), a ordonné son expulsion du département du Djérem. L'objectif ? Empêcher la tenue d'événements liés à son nouvel ouvrage et des réunions avec ses militants.
Cette situation survit dans un climat déjà tendu, marqué par une interdiction précédente de participation de jeunes militants PCRN au défilé de la fête nationale de la Jeunesse à SOA. Selon des témoins, l'un d'eux a été placé en garde à vue sans explications, renforçant les accusations de harcèlement politique .
Une stratégie pour museler le PCRN ?
Les tensions ne datent pas d’hier. Depuis plusieurs mois, le MINAT est accusé d'intervenir dans les affaires internes du PCRN, notamment dans le conflit entre Cabral Libii et Robert Kona. Ces nouvelles interdictions, qualifiées de persécutions par le président du PCRN, visent-elles à affaiblir son leadership à l'approche des échéances électorales ?
Le 17 février dernier, Cabral Libii a été empêché de tenir une réunion avec ses militants à Ngaoundal, dans le même département. Dans un message publié sur sa page Facebook, il a d'énoncé des "hautes instructions" entraînant son déplacement et a assuré à ses partisans qu'il reviendrait bientôt dans la région pour poursuivre ses activités politiques.
Un contexte préélectoral sous haute tension
Ces mesures administratives interviennent alors que l'échéance des élections législatives et municipales se rapproche. Pour Cabral Libii , ces restrictions sont une tentative délibérée de limiter l'influence de son parti dans une région stratégique. Face à ses partisans, il a tenu à rassurer : « La lutte continue, nous ne céderons pas face à l'autoritarisme. »
Les membres du PCRN dénoncent un climat politique délétère où les autorités administratives semblent jouer un rôle partisan. Pendant ce temps, les observateurs soulignent un besoin urgent de respect des droits politiques et de l'équilibre démocratique au Cameroun.
Ce qu'il faut retenir- 🛑 Cabral Libii , président du PCRN, interdit de séjour dans le département du Djérem.
- 📖 L'annulation des dédicaces de son nouvel ouvrage illustre des tensions politiques croissantes.
- 🚫 Des jeunes militants du PCRN ont également été exclus du défilé de la fête de la Jeunesse à SOA.
- ⚡ Ces décisions interviennent dans un contexte préélectoral sensible.
- ✊ Cabral Libii promet de continuer la lutte malgré les pressions.
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