2025 marque une année charnière pour le Cameroun. Entre l'insécurité alimentaire croissante, les tensions dans le secteur de la santé et les mesures fermes en milieu scolaire, le pays affronte des défis multiples. Plongée au cœur de ces actualités marquantes.
Une crise alimentaire sans précédent
Plus de trois millions de Camerounais vivent actuellement dans une situation d'insécurité alimentaire aiguë, selon le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Gabriel Mbaïrobe. Lors de la 3e session du Comité de pilotage du Projet d’urgence de lutte contre la crise alimentaire (PULCCA), tenue à Yaoundé, il a révélé que les régions les plus touchées sont le Nord, l’Extrême-Nord, l’Adamaoua, l’Est, ainsi que le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
Financé par la Banque mondiale, le PULCCA se concentre sur l’aide humanitaire et la résilience des populations vulnérables. Les récentes inondations de 2024 dans l’Extrême-Nord ont aggravé la situation, nécessitant une intervention accrue.
Grâce à ce projet, le gouvernement espère améliorer la capacité nationhttps://www.camerspot.com/2025/02/faits-divers-cameroun-chocs.html?m=1ale à gérer les crises alimentaires. Cependant, les défis restent immenses, notamment face à la hausse des prix des denrées et aux déplacements massifs des populations.
Tensions dans le secteur médical
Le ministre de la Santé publique, Malachie Manaouda, suscite la controverse avec ses visites médiatisées dans les hôpitaux. L’Ordre national des médecins du Cameroun (ONMC) dénonce la présence de caméras lors de ces visites, soulignant que cela fragilise la confiance entre les soignants et les patients.
Dans un communiqué, l’ONMC insiste sur le droit à la dignité du personnel de santé, même en cas de faute. « Les vidéos humiliantes diffusées sur les réseaux sociaux nuisent à l’image de la profession, tant au Cameroun qu’à l’étranger », souligne l’organisme.
L’ONMC exhorte le ministère à adopter une gestion plus discrète et respectueuse des éventuelles défaillances professionnelles, tout en appelant à une fermeté face aux cas avérés.
Fermeté au lycée de Biyem-Assi
Dans le domaine éducatif, la proviseure du lycée de Biyem-Assi, Régine NKA, a pris des mesures drastiques contre le personnel utilisant le bureau du gardien comme lieu de rassemblement. Qualifiant ces comportements de nuisibles au fonctionnement de l’établissement, elle a promis des « sanctions disciplinaires appropriées » pour les contrevenants.
Son communiqué met l’accent sur l’importance du respect des règles et la nécessité de maintenir un environnement propice à l’apprentissage. « J’attache du prix au respect scrupuleux de cette interdiction », a-t-elle déclaré, rappelant son attachement à la discipline.
Ce qu'il faut retenir- 🌾 Plus de 3 millions de Camerounais en insécurité alimentaire aiguë en 2025.
- 🏥 L’ONMC critique les visites médiatisées du ministre de la Santé dans les hôpitaux.
- 📚 Fermeté au lycée de Biyem-Assi face aux comportements perturbateurs des enseignants.
- 🌍 Le PULCCA tente de renforcer la résilience face aux crises alimentaires.
- 🎥 Les vidéos dans les hôpitaux fragilisent la confiance entre soignants et patients.
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