
⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- Le gouvernement reste évasif sur la candidature de Paul Biya pour 2025.
- Le RDPC affirme que Paul Biya sera candidat, créant une divergence au sommet.
- L’attente des militants et de l’opinion publique se fait sentir.
À quelques mois de l’élection présidentielle d’octobre 2025, le flou entoure toujours la candidature de Paul Biya. Alors que le RDPC semble convaincu de sa participation, le gouvernement adopte une posture plus prudente. Une divergence qui suscite des interrogations au sein de l’opinion publique camerounaise.
Un silence stratégique du gouvernement
Invité sur les ondes de Radio France Internationale (RFI) ce lundi 7 juillet 2025, René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a été interrogé sur la candidature de Paul Biya. Sa réponse, pour le moins évasive, laisse planer le doute : « Le président Paul Biya se prononcera en son âme et conscience. » Une déclaration qui semble refléter une stratégie de communication mesurée, visant à maintenir le suspense autour de cette question cruciale.
Le ministre a également souligné que le RDPC dispose encore de temps pour officialiser sa position, rappelant que le parti attend les instructions de son président national. « Le chef de l’État saura dire à ses compatriotes la position qui sera la sienne », a-t-il ajouté, insistant sur la sagesse et la clairvoyance du président.
« Le moment venu, il [Paul Biya] dirait à ses militants s’il est candidat ou non. »
Le RDPC affirme la candidature de Paul Biya
En revanche, du côté du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le ton est bien différent. Jacques Fame Ndongo, Secrétaire à la Communication du parti, a affirmé avec certitude sur RFI que « Paul Biya sera candidat en octobre. » Une déclaration qui tranche avec la prudence affichée par le gouvernement et qui semble refléter la conviction des militants du parti.
« Paul Biya est le candidat du RDPC à l’élection présidentielle, tout le reste n’est que supputation », a-t-il martelé. Cette position ferme du RDPC pourrait traduire une volonté de rassurer la base militante, mais elle met également en lumière une divergence au sommet de l’État.
« Paul Biya sera candidat en octobre. Tout le reste n’est que supputation. »
Une attente qui divise l’opinion publique
Cette divergence entre le gouvernement et le parti au pouvoir ne passe pas inaperçue. Les militants du RDPC, plébiscitant largement Paul Biya, attendent avec impatience une confirmation officielle de sa candidature. Dans le même temps, l’opposition et une partie de l’opinion publique scrutent chaque déclaration, à la recherche d’indices sur l’avenir politique du chef de l’État.
Le flou actuel pourrait être interprété comme une stratégie politique, visant à maintenir l’incertitude jusqu’au dernier moment. Toutefois, cette attente risque de nourrir les spéculations et d’alimenter les tensions au sein de l’électorat. Les prochaines semaines seront donc décisives pour clarifier la position de Paul Biya et apaiser les interrogations.
