
⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- Les départs de ministres clés, comme Issa Tchiroma Bakary et Bello Bouba Maïgari, ne perturbent pas le gouvernement.
- René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication, assure que le Cameroun reste une démocratie solide.
- Le RDPC se prépare à une compétition électorale plus intense pour la présidentielle d’octobre.
Les récents départs de ministres influents de la majorité présidentielle camerounaise ont suscité des interrogations. Cependant, René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, se veut rassurant. Il affirme que ces démissions ne remettent pas en cause la stabilité du pays ni celle du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC).
Des départs sans conséquences majeures
Issa Tchiroma Bakary et Bello Bouba Maïgari, deux figures politiques de premier plan, ont quitté le gouvernement. Mais pour René Emmanuel Sadi, ces départs ne doivent pas être dramatisés. Dans une interview accordée à RFI, il a déclaré que le Cameroun reste un pays démocratique et libre, grâce aux efforts du président Paul Biya.
« Ces démissions ne sont pas un drame. Le Cameroun est une démocratie, et cela, nous le devons à l’engagement du président Paul Biya », a-t-il affirmé. Selon lui, le RDPC, grâce à son maillage territorial et à ses nombreux atouts, reste serein face à ces départs.
« Le RDPC en prend acte et reste debout, serein. »
Une compétition électorale plus intense
Avec la présidentielle d’octobre prochain, René Emmanuel Sadi anticipe une compétition électorale plus relevée. La perte d’alliés pourrait rendre la concurrence plus rude, mais il assure que le RDPC est prêt à relever le défi. « Les rangs se resserrent, et nous allons préserver notre position dominante, notamment dans la zone du septentrion », a-t-il déclaré.
Il a également souligné que le parti s’organise pour faire face à cette nouvelle dynamique. « Nous allons nous adapter et renforcer notre stratégie pour maintenir notre leadership », a-t-il ajouté.
« La concurrence sera plus forte, mais le RDPC est prêt. »
Une réponse aux critiques sur l’absence de Paul Biya
Issa Tchiroma Bakary avait justifié son départ par l’absence supposée du président Paul Biya à la tête de l’État. Une critique que René Emmanuel Sadi rejette fermement. « Le président conduit les affaires de la République avec discrétion et efficacité », a-t-il martelé.
Pour lui, le style de gouvernance de Paul Biya, axé sur la discrétion, ne signifie pas une absence. « Le président est pleinement impliqué dans la gestion du pays, mais il le fait sans tapage », a-t-il conclu.
