
⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- Le cinéaste Jean-Pierre Bekolo appelle à la méditation face à la candidature de Paul Biya en 2025.
- Il évoque la fin du dialogue raisonnable et la montée des tensions au Cameroun.
- Les risques de violence et les préparatifs des camps politiques sont mis en avant.
La candidature de Paul Biya à l’élection présidentielle de 2025 suscite des réactions vives. Le cinéaste Jean-Pierre Bekolo, connu pour ses analyses politiques, appelle à la réflexion et met en garde contre une période troublée.
Un appel à la méditation face à l’incertitude
Pour Jean-Pierre Bekolo, le 12 octobre 2025 marquera un tournant décisif. Il qualifie cette date de « jour de méditation » pour les Camerounais. Ceux qui croyaient encore en un avenir guidé par l’intelligence collective doivent se préparer à une nouvelle réalité. Selon lui, « nous entrons dans une zone grise, un moment trouble où l’insensé va prendre le dessus sur le raisonnable ».
« Que chacun s’y prépare : une période s’ouvre où la raison n’aura plus le dernier mot, car plus rien ne sera raisonnable. »
Cette période, marquée par l’absence de dialogue, pourrait voir la montée des tensions. Bekolo évoque un silence inquiétant, où les paroles sensées cèdent la place à des actions irrationnelles. Il craint que les fusils deviennent les nouveaux moyens d’expression, remplaçant la parole raisonnable.
La fin du dialogue raisonnable
Le cinéaste dénonce le silence de Paul Biya, qui demande la confiance des Camerounais pour sept années supplémentaires sans donner d’explications. Ce silence, selon lui, marque la fin du dialogue. « Quand le dialogue est rompu, c’est la guerre », affirme-t-il. Il alerte sur les conséquences d’un tel vide : les camps se forment, les armes s’achètent, et les milices s’entraînent.
Bekolo souligne que le bulletin de vote ne suffira pas à restaurer la raison. Pour lui, le 12 octobre ne sera pas une simple élection, mais un moment où les tensions atteindront leur paroxysme. Il appelle à une prise de conscience collective face à cette situation.
Des préparatifs inquiétants
Jean-Pierre Bekolo décrit un pays en proie à des préparatifs militaires. Les camps politiques se structurent, et les armes deviennent des outils de pouvoir. « Depuis ce matin, les camps se forment, les armes s’achètent, les milices s’entraînent », déclare-t-il. Cette situation, selon lui, est le résultat d’un dialogue forcé entre irrationnels.
Il met en garde contre ceux qui choisissent de suivre cette « folle aventure ». Pour lui, il est temps de méditer en silence et de se préparer à ce qui vient. Bekolo conclut en appelant à la vigilance et à la réflexion, face à une période où la raison semble avoir perdu son rôle central.
