
⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- Denis Emilien Atangana condamne l’interpellation du blogueur Alain Denis Ikoul et appelle à des sanctions contre les gendarmes impliqués.
- Le journaliste a été interpellé sans convocation préalable alors qu’il jouait au football près de chez lui.
- Le Dr David Eboutou révèle que cette interpellation est liée à une plainte déposée par Sam Sévérin Ango.
L’interpellation musclée du blogueur Alain Denis Ikoul suscite une vive réaction de la part de Denis Emilien Atangana, président du FDC. Ce dernier dénonce un abus de pouvoir et réclame des sanctions contre les gendarmes responsables.
Une interpellation controversée
Le blogueur Alain Denis Ikoul, connu pour ses publications sur la plateforme CFOOT, a été interpellé le 11 juillet 2025 dans des conditions jugées choquantes. Selon un communiqué de CFOOT, il a été arrêté alors qu’il participait à une partie de football près de son domicile. Des éléments non identifiés ont surgi sur le terrain, interrompant brutalement la séance et forçant le journaliste à les suivre.
« Sans convocation préalable ni mandat apparent, Alain Denis Ikoul a été transporté manu militari vers un lieu de détention inconnu. »
Cette interpellation, qualifiée d’autoritaire, a suscité l’indignation de la plateforme, qui dénonce un usage abusif de la force contre un homme de médias.
Denis Emilien Atangana monte au créneau
Face à cette situation, Denis Emilien Atangana, président du Front pour le Développement du Cameroun (FDC), a réagi avec fermeté. Dans une déclaration, il condamne l’attitude des gendarmes et appelle à des sanctions exemplaires.
« C’est absurde de comprendre que dans un pays de droit, on interpelle un journaliste comme un criminel sans convocation. La gendarmerie doit servir une autre image. »
Pour lui, cette affaire illustre un manque de respect des procédures légales et ternit l’image de la gendarmerie nationale. Il insiste sur la nécessité de protéger la liberté de la presse, pilier essentiel de la démocratie.
Une plainte à l’origine de l’affaire
Le Dr David Eboutou a apporté un éclairage supplémentaire sur cette interpellation. Selon lui, Alain Denis Ikoul fait l’objet de deux procédures judiciaires, l’une à Douala et l’autre à Yaoundé, initiées par le journaliste et homme politique Sam Sévérin Ango. Ce dernier aurait été blessé dans son amour-propre par des publications du blogueur.
David Eboutou affirme avoir tenté de dissuader Sam Sévérin Ango, lui demandant de ne pas donner trop d’importance à ce qu’il qualifie de « sorties insignifiantes ». Cependant, ces démarches n’ont pas empêché le déclenchement des procédures judiciaires.
Cette affaire relance le débat sur les conditions de travail des journalistes au Cameroun et sur la nécessité de garantir leur protection face aux abus de pouvoir.
