
⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- La mine Kamoa-Kakula en RDC enregistre une hausse de 31% de sa production de cuivre au premier semestre 2025.
- Twiga Minerals injecte 558 millions USD en Tanzanie, avec des contributions significatives à l’économie locale.
- West African Resources prévoit une production record d’or au Burkina Faso, avec des ambitions pour ses mines Kiaka et Sanbrado.
Alors que l’Afrique reste un acteur clé dans le secteur minier mondial, les résultats du premier semestre 2025 témoignent de performances contrastées. Entre hausses de production et défis logistiques, les principaux acteurs du continent affichent des ambitions variées, tout en s’adaptant aux réalités économiques et politiques locales.
Des performances en hausse malgré des défis
En République démocratique du Congo (RDC), la mine Kamoa-Kakula se distingue avec une production de 245 127 tonnes de concentré de cuivre au premier semestre 2025. Ce chiffre, en hausse de 31% par rapport à la même période en 2024, illustre une dynamique positive. Cependant, Ivanhoe Mines, l’opérateur de la mine, anticipe une baisse de la production annuelle par rapport à l’exercice précédent, où 437 061 tonnes avaient été livrées.
En Tanzanie, Twiga Minerals, une coentreprise entre Barrick Mining et l’État tanzanien, a injecté 558 millions USD dans l’économie locale au premier semestre. Cette somme inclut 202 millions USD versés au gouvernement sous forme d’impôts, de dividendes et de redevances minières. Une contribution significative qui souligne l’importance du secteur minier dans l’économie nationale.
« La Tanzanie démontre une fois de plus son potentiel minier, avec des investissements massifs qui profitent directement à l’économie locale. »
Le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire : des ambitions dorées
Au Burkina Faso, West African Resources (WAF) vise une production d’au moins 290 000 onces d’or en 2025. Cette prévision inclut les contributions de la nouvelle mine Kiaka, qui pourrait produire entre 100 000 et 150 000 onces d’or, et de la mine Sanbrado, avec des volumes attendus entre 190 000 et 210 000 onces. Une hausse de production de 40% est anticipée pour cette année.
En Côte d’Ivoire, la mine Séguéla, opérée par Fortuna Mining, a produit 76 686 onces d’or au premier semestre 2025, soit une augmentation de 13% par rapport à 2024. Fortuna maintient son objectif annuel, prévoyant une production comprise entre 134 000 et 147 000 onces d’or.
Le Mali face à des défis de relance
Au Mali, la mine Loulo-Gounkoto, toujours sous administration provisoire, fait face à des incertitudes. L’administrateur Soumana Makadji envisage de vendre une tonne d’or entreposée sur le site pour financer la reprise des activités. Cependant, Barrick Mining, propriétaire de la mine, conteste cette procédure, rendant l’avenir de l’actif incertain.
Ces dynamiques montrent que le secteur minier africain reste un pilier économique, malgré des défis persistants. Les investissements massifs et les performances en hausse dans certains pays contrastent avec des situations plus complexes, comme au Mali.
