
⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- Le militant Dieudonné Yebga est au centre d’une controverse majeure au Cameroun, accusé de vouloir saboter la candidature de Maurice Kamto pour l’élection présidentielle de 2025.
- Cette affaire met en lumière une société camerounaise perçue comme « naufragée dans la mer des mensonges », où la désinformation et l’apathie politique dominent.
- Le phénomène Yebga est analysé comme un symptôme d’une corruption morale et matérielle généralisée, appelant à un sursaut national basé sur l’honnêteté et la fraternité.
Le Cameroun est secoué par des manœuvres politiques complexes. Au cœur de cette agitation, le « phénomène Yebga » révèle les fractures profondes de la société. Ses actions récentes, liées à la candidature de Maurice Kamto, posent des questions cruciales sur la moralité publique et l’avenir du pays. Un militant du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance (MANIDEM) a récemment tiré la sonnette d’alarme.
Le rôle controversé de Dieudonné Yebga
Dieudonné Yebga, un ancien cadre du MANIDEM, est accusé de fomenter un plan de nuisance. Selon des sources internes, il aurait déposé des requêtes auprès d’ELECAM, puis de la Cour Constitutionnelle. L’objectif serait de contrecarrer la candidature de Maurice Kamto, portée par le MANIDEM pour la présidentielle d’octobre 2025. Cette démarche est perçue comme un coup bas contre une initiative visant une Union pour le changement.
Les allégations fusent concernant Yebga, décrit comme toujours animé par un esprit de corruption. Des enregistrements sonores, où il expliquerait ses calculs financiers, ont été diffusés. Ces « voices » sont cependant qualifiés de faux par certains de ses soutiens. Cette affaire met en lumière la persistance de rivalités internes et externes qui fragilisent le front d’opposition.
« Autant il y en a dans le camp que nous formons avec les supporters de Maurice Kamto au MRC, à l’APC, et partout ailleurs, des gens qui vivent très mal ce moment, autant en face, on fait feu de tout bois y compris des déchets les plus toxiques. »
Une société à la dérive entre mensonges et manipulation
La candidature de Maurice Kamto a déchaîné une vague d’attaques diversifiées. Des figures publiques, comme des avocats de renom ou des professeurs d’université, ont pris part au débat. Des politiciens issus de partis comme le PCRN, le SDF, ou le PURS, se sont également manifestés. Certains critiques sont même qualifiés de pseudo-opposants. Ils semblent en réalité servir les intérêts du parti au pouvoir.
Cette effervescence est perçue comme le symptôme d’une société en perdition. Le défunt Mongo Beti décrivait déjà en 1987 le Cameroun comme une « société naufragée dans la mer des mensonges ». Quarante ans plus tard, cette analyse demeure d’une pertinente actualité. La désinformation est omniprésente, contribuant à l’apathie politique générale des citoyens.
« Ce bref tableau de la société kamerunaise actuelle nous rappelle une phrase du patriote presqu’incomparable Mongo Beti qui écrivait en 1987 (…) que le Kamerun est « UNE SOCIÉTÉ NAUFRAGÉE DANS LA MER DES MENSONGES ». »
L’urgence de l’intégrité face à la corruption systémique
Le « phénomène Yebga » n’est pas un événement isolé. Il est présenté comme le pur produit d’une corruption morale et matérielle profonde. Cette corruption maintient la société camerounaise dans un état d’esclavage. Des accusations de liens avec le pouvoir en place sont même proférées. Elles visent certains acteurs politiques qui vivent du système en place depuis des décennies.
Face à ce tableau sombre, l’auteur de la tribune appelle à une prise de conscience nationale. Le silence face au crime est lui-même une forme de complicité. Il souligne que la pureté de l’âme camerounaise peut et doit l’emporter sur la pourriture. L’article se conclut par un vibrant appel à l’honnêteté et à la fraternité. Il incite les Camerounais à se battre pour leur liberté et leur bonheur, à l’image de leurs ancêtres.
