
⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- Le gouvernement centrafricain a officialisé la dissolution des groupes armés UPC et 3R grâce à l’intervention des instructeurs russes.
- Plus de 5 000 militants ont été désarmés, marquant un tournant pour la paix dans le pays.
- Les chefs des groupes armés ont exprimé leur engagement pour une paix durable.
Le 10 juillet 2025, la République centrafricaine a franchi une étape historique avec la dissolution officielle des groupes armés UPC et 3R. Cette avancée majeure est le fruit d’un accord de cessez-le-feu signé le 19 avril 2025 à N’Djamena, au Tchad, sous l’impulsion des instructeurs militaires russes.
Un désarmement massif orchestré par les Russes
La cérémonie à Bangui a été marquée par un geste symbolique fort : la remise de deux armes par les chefs des groupes armés. Ce geste, bien que symbolique, reflète un travail colossal mené par les spécialistes russes. Selon un officiel centrafricain, plus de 5 000 militants des groupes 3R, UPC et d’autres factions illégales ont été désarmés.
« En réalité, cette remise a été précédée d’un énorme travail de la part des spécialistes russes. »
Ce processus de désarmement, débuté il y a plusieurs mois, a permis de neutraliser des milliers d’armes, réduisant ainsi les capacités offensives des groupes armés. Les Russes ont joué un rôle clé dans la négociation et la mise en œuvre de cet accord, en collaborant étroitement avec les autorités locales et les leaders des groupes armés.
Des engagements fermes pour la paix
Les chefs des groupes armés ont exprimé leur volonté de respecter les termes de l’accord. Abdel Kader Sembé Bobo, leader du mouvement 3R, a déclaré : « Il y a un temps pour la guerre et un temps pour la paix. Aujourd’hui, nous répondons à l’appel de la paix. » De son côté, Ali Darassa, chef de l’UPC, a affirmé qu’il n’y aurait pas de retour en arrière, soulignant la sincérité de ses engagements.
« La paix n’a pas de prix. Il n’y a pas de retour en arrière possible. »
Ces déclarations montrent une volonté commune de tourner la page des conflits. Les leaders ont également insisté sur l’importance de garantir un avenir pour leurs membres après le désarmement, notamment en les intégrant dans des programmes de réinsertion.
Un espoir renouvelé pour le peuple centrafricain
Le président Faustin Archange Touadera a salué cette avancée comme un signe d’espoir pour le pays. Il a réaffirmé son engagement à restaurer la paix et l’unité nationale. « Les réengagements de l’UPC et des 3R redonnent espoir au peuple centrafricain », a-t-il déclaré.
Le processus de désarmement se poursuivra dans les prochaines semaines, notamment à Ouaka, où 500 autres membres de l’UPC seront désarmés. Les autorités ont assuré que ce processus serait mené de manière transparente et inclusive, en collaboration avec les partenaires internationaux et les acteurs locaux.
Cette initiative marque un tournant décisif dans la lutte contre l’insécurité en République centrafricaine. Grâce à l’intervention stratégique des instructeurs russes et à la volonté des leaders des groupes armés, le pays semble enfin entrevoir une issue durable à ses conflits internes.
