
⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- Robert Kona conteste la candidature de Cabral Libii devant le Conseil constitutionnel.
- Il qualifie cette candidature de « frauduleuse » et demande son invalidation.
- Cette démarche intervient après un conflit judiciaire autour de la paternité du Pcrn.
La candidature de Cabral Libii à l’élection présidentielle camerounaise fait l’objet d’une nouvelle controverse. Robert Kona, président fondateur du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), vient de déposer une requête au Conseil constitutionnel pour contester cette candidature, la qualifiant de « frauduleuse ». Une bataille judiciaire qui relance les tensions autour de la paternité de ce parti politique.
Une candidature contestée : les arguments de Robert Kona
Dans sa requête, Robert Kona ne mâche pas ses mots. Il demande l’ »invalidation impérative et définitive » de la candidature de Cabral Libii, validée par le Conseil électoral d’Elecam le 26 juillet dernier. Selon lui, cette candidature repose sur des bases illégales, en particulier en raison des conflits internes au sein du Pcrn.
Le cœur du problème réside dans la paternité du parti. Robert Kona se présente comme le véritable fondateur du Pcrn, mais les tribunaux ont tranché en faveur de Cabral Libii dans ce différend. Malgré cette décision, Kona refuse de s’incliner et espère obtenir gain de cause devant le Conseil constitutionnel.
« Requête aux fins d’invalidation impérative et définitive d’une candidature présidentielle frauduleuse. »
Un conflit de longue date autour du Pcrn
Le conflit entre Robert Kona et Cabral Libii n’est pas nouveau. Les deux hommes s’affrontent depuis des années pour le contrôle du Pcrn. Les tribunaux camerounais avaient déjà été saisis de cette affaire et avaient finalement donné raison à Cabral Libii, reconnaissant sa légitimité à la tête du parti.
Cependant, cette décision n’a pas mis fin aux tensions. Robert Kona, déterminé à défendre ce qu’il considère comme son droit, a décidé de porter l’affaire devant le Conseil constitutionnel. Il espère que cette instance jugera la candidature de Cabral Libii illégitime, en raison des irrégularités qu’il dénonce.
Une bataille judiciaire parmi d’autres
La requête de Robert Kona s’inscrit dans un contexte plus large de contestations politiques au Cameroun. Le Conseil constitutionnel a enregistré au total 35 recours, émanant de candidats recalés ou d’adversaires politiques contestant des candidatures validées par Elecam.
Ces recours montrent la tension qui règne autour de l’élection présidentielle à venir. Chaque parti et chaque candidat scrute les moindres détails pour tenter de faire valoir ses droits. Pour Robert Kona, cette bataille judiciaire est une opportunité de remettre en question la légitimité de Cabral Libii, non seulement en tant que candidat, mais aussi en tant que leader du Pcrn.
« Le Conseil constitutionnel a enregistré 35 recours portés par des candidats recalés ou des adversaires politiques. »
