
⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- Banda Kani insiste sur l’autorité de l’État dans la gestion du football camerounais.
- Il affirme que la démission de Marc Brys ne peut être actée par la FECAFOOT.
- La crise met en lumière les tensions entre le ministère des Sports et la fédération.
La crise qui secoue le football camerounais prend une nouvelle tournure. Banda Kani, invité sur Canal 2 International, a livré un avis tranché sur la situation du sélectionneur des Lions Indomptables, Marc Brys.
L’autorité de l’État au cœur du débat
Pour Banda Kani, l’État reste l’acteur central dans la gestion du football national. « Sans l’État, il n’y a pas de football au Cameroun », a-t-il déclaré, rappelant son rôle dans l’organisation et le financement du sport roi. Cette position met en lumière les tensions entre le ministère des Sports et la FECAFOOT, deux entités qui peinent à collaborer de manière harmonieuse.
La nomination de Marc Brys par le ministère des Sports, en dépit des réticences de la FECAFOOT, illustre bien cette rivalité. Banda Kani estime que la fédération n’a pas le pouvoir d’acter la démission du sélectionneur. « Ce n’est pas à la FECAFOOT d’acter la démission du sélectionneur », a-t-il affirmé.
« On ne peut pas démissionner à la place de quelqu’un. Il a dit qu’il n’a pas démissionné. Le débat est clos. »
Une crise institutionnelle persistante
Cette prise de position ravive le débat sur les tensions institutionnelles entre les deux piliers du football camerounais. Alors que la FECAFOOT, dirigée par Samuel Eto’o, tente de consolider son autonomie, le ministère des Sports semble déterminé à conserver un contrôle fort sur les décisions stratégiques.
Banda Kani, en défendant une autorité étatique renforcée, souligne les difficultés structurelles d’un système où les rôles et les pouvoirs restent flous. Cette situation pourrait nuire à la préparation des Lions Indomptables pour la CAN 2025, qui se profile à l’horizon.
La CAN 2025 en ligne de mire
À moins de deux ans de la CAN 2025, cette crise met en péril la stabilité technique et administrative de l’équipe nationale. Les tensions autour de Marc Brys, combinées aux divergences entre le ministère et la FECAFOOT, pourraient fragiliser les performances des Lions Indomptables.
Reste à savoir si les autorités parviendront à surmonter leurs différends pour offrir un environnement serein à l’équipe. Le football camerounais, qui a longtemps brillé sur la scène continentale, ne peut se permettre une telle instabilité à l’approche d’un événement aussi crucial.
