
⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- Dieudonné Yebga conteste le rejet de sa candidature à la présidentielle de 2025.
- Le Conseil constitutionnel est saisi pour examiner la légitimité de cette décision.
- Le débat porte sur une prétendue « pluralité d’investitures » par le MANIDEM.
La candidature de Dieudonné Yebga à l’élection présidentielle de 2025 est au cœur d’une bataille juridique. Investi par le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance (MANIDEM), il conteste le rejet de sa candidature par ELECAM, l’organe en charge des élections au Cameroun. Le Conseil constitutionnel est désormais saisi pour trancher cette affaire.
Une candidature contestée
Le 21 juillet 2025, Dieudonné Yebga a officiellement déclaré sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 12 octobre 2025. Selon lui, il a respecté toutes les exigences légales, conformément à l’article 122 du code électoral. Cependant, la liste des candidats publiée le 26 juillet 2025 ne mentionne pas son nom. La raison invoquée par ELECAM ? Une « pluralité d’investitures » par le MANIDEM, suggérant qu’un autre candidat aurait été régulièrement investi par le parti.
Dans sa requête adressée au Conseil constitutionnel, Dieudonné Yebga dénonce cette décision. Il affirme que cette accusation ne tient pas face à une analyse juridique rigoureuse des statuts et des textes du MANIDEM. Pour lui, cette situation est une injustice qui remet en cause la transparence du processus électoral.
« Cette décision de rejet est incompréhensible. J’ai suivi toutes les procédures légales, et mon investiture par le MANIDEM est conforme à nos statuts. Je demande au Conseil constitutionnel de rétablir la vérité. »
Le rôle du Conseil constitutionnel
Le Conseil constitutionnel, garant de la régularité des élections, devra examiner la requête de Dieudonné Yebga. Cette instance est cruciale pour valider ou invalider les candidatures, en s’appuyant sur les textes de loi et les preuves fournies. Si le rejet de la candidature est confirmé, cela pourrait avoir des répercussions sur la crédibilité du scrutin.
Le débat juridique portera sur la notion de « pluralité d’investitures ». Le Conseil devra vérifier si le MANIDEM a effectivement investi plusieurs candidats pour la même élection, et si cela est conforme aux textes régissant le parti et le code électoral camerounais.
Les enjeux pour le MANIDEM
Cette affaire met en lumière les tensions internes au sein du MANIDEM. Si la candidature de Dieudonné Yebga est invalidée, cela pourrait fragiliser le parti et remettre en question son unité. En revanche, une décision en sa faveur renforcerait sa légitimité et son rôle dans le paysage politique camerounais.
Le verdict du Conseil constitutionnel est attendu avec impatience. Il pourrait redéfinir les règles du jeu politique au Cameroun, tout en soulignant l’importance de la transparence et du respect des procédures électorales.
