
⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- Un comité provisoire du FSNC demande l’annulation de la candidature d’Issa Tchiroma Bakary.
- 35 recours ont été déposés auprès du Conseil constitutionnel, dont certains contestent des candidatures validées.
- D’autres candidats, comme Cabral Libii, sont également visés par des recours.
La course à l’élection présidentielle camerounaise de 2025 est marquée par des tensions internes au sein des partis politiques. Un comité provisoire du Front pour le salut national du Cameroun (FSNC) a récemment déposé une requête auprès du Conseil constitutionnel pour demander l’annulation de la candidature d’Issa Tchiroma Bakary.
Un comité provisoire conteste la candidature d’Issa Tchiroma
Le FSNC, parti politique camerounais, traverse une crise interne majeure. Un comité directeur provisoire, se présentant comme l’instance dirigeante légitime du parti, a saisi le Conseil constitutionnel pour réclamer l’invalidation de la candidature d’Issa Tchiroma Bakary. Ce dernier, ancien ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, avait été investi par le parti pour représenter le FSNC à l’élection présidentielle du 12 octobre 2025.
Selon le comité provisoire, la candidature d’Issa Tchiroma ne respecterait pas les règles internes du parti ni les procédures légales. La requête, déposée officiellement, demande expressément au Conseil constitutionnel de déclarer la nullité de cette candidature.
« Le comité directeur provisoire assure avoir pris les rênes du parti et conteste la légitimité de la candidature d’Issa Tchiroma Bakary. »
35 recours déposés au Conseil constitutionnel
Cette affaire n’est pas isolée. Le Conseil constitutionnel a reçu un total de 35 recours liés à l’élection présidentielle. La plupart de ces recours contestent l’invalidation de dossiers de candidatures par le Conseil électoral. Cependant, certains visent des candidatures déjà validées, comme celle d’Issa Tchiroma.
Parmi les autres candidats ciblés, on retrouve Cabral Libii, président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN). Son dossier a également été attaqué devant le Conseil constitutionnel, ajoutant à la liste des contentieux électoraux.
Une élection sous haute tension
Ces recours illustrent les tensions politiques qui marquent la campagne présidentielle camerounaise. Les luttes internes au sein des partis et les contestations juridiques pourraient influencer le déroulement de l’élection. Le Conseil constitutionnel devra examiner ces requêtes avec rigueur pour garantir la transparence et la légitimité du processus électoral.
Pour les candidats concernés, ces contestations représentent un défi supplémentaire dans une campagne déjà complexe. Les décisions du Conseil constitutionnel seront donc cruciales pour déterminer qui pourra effectivement participer à l’élection du 12 octobre 2025.
