
⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- La mine de cuivre Motheo au Botswana a dépassé sa capacité nominale de production pour l’exercice 2025.
- Sandfire Resources prévoit une augmentation de la production pour 2026, consolidant l’industrie cuprifère du pays.
- Le secteur minier botswanais, autrefois axé sur les diamants, se diversifie avec le cuivre.
Le Botswana, longtemps connu pour ses diamants, confirme aujourd’hui son potentiel dans l’exploitation du cuivre. La mine de Motheo, opérée par le groupe australien Sandfire Resources, vient de franchir une étape décisive en dépassant ses objectifs de production.
Une production record pour Motheo
La mine de Motheo a enregistré une production annuelle de 52 284 tonnes de cuivre pour l’exercice financier 2025. Ce chiffre, révélé dans le rapport trimestriel de Sandfire Resources, marque un tournant. Pour la première fois, la mine a surpassé sa capacité nominale fixée à 50 000 tonnes.
Cette performance s’explique par une optimisation des opérations. L’usine de traitement, conçue pour une capacité de 5,2 millions de tonnes de minerai, a finalement traité 5,4 millions de tonnes durant l’exercice. Un résultat impressionnant, surtout comparé aux 41 218 tonnes produites l’année précédente.
« Cette progression est le fruit d’une stratégie d’amélioration continue des processus industriels et d’une gestion efficace des ressources. »
Des perspectives ambitieuses pour 2026
Bien que Sandfire Resources ait manqué de peu son objectif initial de 53 000 tonnes, l’entreprise reste optimiste. Pour l’exercice 2026, elle vise une production pouvant atteindre 56 000 tonnes. Cette ambition repose sur une montée en puissance des infrastructures et une optimisation des processus.
Cette dynamique devrait renforcer la position du Botswana dans l’industrie cuprifère mondiale. Motheo n’est pas la seule mine à contribuer à cet essor. La mine Khoemacau, exploitée par le groupe chinois MMG, prévoit également des investissements conséquents. Avec 190 millions de dollars injectés, l’objectif est d’augmenter sa production à 130 000 tonnes par an.
Un secteur minier en mutation
Historiquement, le Botswana a toujours été associé aux diamants, qui représentent une part majeure de son économie. Mais l’émergence de l’industrie cuprifère marque une diversification stratégique. Les acteurs locaux et internationaux misent sur le cuivre pour dynamiser l’économie et réduire la dépendance aux diamants.
Cette transition s’inscrit dans une tendance mondiale. Le cuivre, matériau clé dans les technologies vertes, est de plus en plus recherché. Les investissements dans des mines comme Motheo et Khoemacau confirment que le Botswana est déterminé à devenir un acteur majeur de ce marché en pleine expansion.
