
⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- Sur 82 dossiers déposés, seuls 32 ont été jugés recevables pour la présidentielle 2025 au Cameroun.
- L’examen des dossiers a débuté le 23 juillet, avec un accent sur la rigueur et la confidentialité.
- La liste provisoire des candidats sera publiée le 11 août, suivie d’une période de recours.
La présidentielle de 2025 au Cameroun avance à grands pas. Sur les 82 dossiers de candidature déposés à Elections Cameroon (Elecam), seuls 32 ont été validés administrativement. Ce tri sélectif marque le début d’un processus rigoureux, où chaque détail compte.
Un tri sévère parmi les candidatures
Sur les 82 dossiers soumis entre le 11 et le 21 juillet, 50 ont été écartés pour non-conformité. Les raisons varient : soumissions multiples, pièces manquantes ou encore erreurs majeures. Parmi les documents obligatoires, figuraient une déclaration de candidature, 300 signatures, un extrait de casier judiciaire, un acte de naissance et un certificat fiscal. Ces exigences strictes visent à garantir la crédibilité du scrutin prévu le 12 octobre 2025.
« La légitimité de notre institution dépend étroitement de la rigueur avec laquelle nous gérons chaque étape du processus. » – Enow Abrams Egbe, président du Conseil d’Elecam.
Un examen minutieux en cours
L’examen des 32 dossiers retenus a débuté le 23 juillet. Le président du Conseil, Enow Abrams Egbe, a insisté sur la rigueur, le discernement et la confidentialité. Les équipes d’Elecam doivent s’assurer que chaque candidature respecte les critères légaux et administratifs. Cette étape est cruciale pour éviter les contestations ultérieures.
Le processus, supervisé par le directeur général des élections, Erik Essousse, se déroule en session de plein droit. L’objectif est clair : garantir la transparence et la légitimité du scrutin.
Vers la publication de la liste provisoire
La liste provisoire des candidats sera dévoilée le 11 août. Cette étape ouvrira la voie à une période de recours, où les candidats écartés pourront contester les décisions devant le Conseil constitutionnel. Ce mécanisme, déjà observé lors de l’élection de 2018, permet de corriger d’éventuelles erreurs ou injustices.
En 2018, plusieurs dossiers avaient été rejetés pour irrégularités, notamment l’absence de pièces obligatoires.
Ce scrutin de 2025 s’annonce donc comme un test pour la démocratie camerounaise. La vigilance et la transparence seront essentielles pour assurer un processus électoral crédible et apaisé.
