
⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- André Wameso est nommé gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC).
- Sa mission inclut la stabilisation financière et la lutte contre l’inflation.
- La BCC a réduit l’inflation à 8,5 % en juin 2025, un progrès notable.
André Wameso prend les rênes de la Banque centrale du Congo (BCC) dans un contexte économique délicat. Sa nomination, officialisée par une ordonnance présidentielle le 23 juillet 2025, marque un tournant pour l’institution financière du pays. Il succède à Malangu Kabedi Mbuyi, en poste depuis près de quatre ans. Cette transition s’inscrit dans un contexte de réformes visant à améliorer la gouvernance et l’efficacité de la BCC.
Un profil expérimenté pour piloter la BCC
Âgé de 50 ans, André Wameso n’est pas un novice dans les cercles économiques et politiques congolais. Depuis 2021, il occupait le poste de directeur de cabinet adjoint du chef de l’État, chargé des questions économiques et financières. Auparavant, il a été ambassadeur itinérant du président Félix Tshisekedi entre 2019 et 2021. Mais c’est surtout son parcours dans le secteur financier qui retient l’attention.
Avec plus de 25 ans d’expérience dans la finance internationale, notamment en Europe, Wameso a occupé des postes clés au sein du groupe bancaire Dexia en Belgique. Diplômé de l’Université catholique de Louvain, il a également été Chief Risk Officer à Rawbank, l’une des principales institutions financières de la RDC. Cette expertise diversifiée entre secteur privé et institutions publiques fait de lui un candidat idéal pour diriger la BCC.
« Avec cette expérience diversifiée, André Wameso devra impulser une nouvelle dynamique à la BCC et contribuer au développement économique de la RDC. »
Des défis majeurs à relever
La principale mission d’André Wameso sera de piloter la politique monétaire pour préserver la stabilité financière et renforcer la crédibilité institutionnelle de la BCC. Ces objectifs sont d’autant plus cruciaux dans un contexte marqué par une inflation persistante, des pressions sur le franc congolais et des enjeux de financement du développement.
La BCC a récemment enregistré des progrès notables dans la lutte contre l’inflation. Grâce à une politique monétaire restrictive, l’inflation en glissement annuel est passée de 23,8 % à fin 2023 à 8,5 % à fin juin 2025, selon les données du FMI. Ce résultat, bien que positif, reste fragile face aux fluctuations du taux de change et aux pressions économiques.
Pour relever ces défis, André Wameso sera secondé par Dieudonné Fikiri Alimasi wa Asani et William Pambu, maintenus dans leurs fonctions de vice-gouverneurs. Ensemble, ils devront poursuivre les réformes engagées pour améliorer la gouvernance et l’efficacité de la Banque centrale.
Une nouvelle ère pour la stabilité économique
Cette nomination intervient à un moment charnière pour l’économie congolaise. La BCC joue un rôle central dans la stabilisation financière, essentielle pour attirer les investissements étrangers et soutenir la croissance. Avec un profil comme celui d’André Wameso, l’institution espère insuffler une nouvelle dynamique.
Son expérience dans le secteur financier international et sa connaissance approfondie des enjeux économiques locaux seront des atouts majeurs. Toutefois, des attentes élevées pèsent sur ses épaules. Les observateurs suivront de près ses premières actions pour évaluer l’impact de cette transition sur la stabilité économique du pays.
« La BCC, sous la direction d’André Wameso, devra continuer à œuvrer pour un environnement économique stable, propice à la croissance et au développement durable. »
En somme, cette nomination marque le début d’une nouvelle ère pour la BCC et, par extension, pour l’économie congolaise. Les prochains mois seront décisifs pour mesurer l’impact de cette transition sur la stabilité financière et le développement du pays.
