
⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- Un scandale de mœurs éclabousse la police camerounaise, impliquant le délégué régional du Centre.
- Des vidéos compromettantes circulent sur les réseaux sociaux, montrant des agents de police dans des actes sexuels.
- Le commissaire Josue Ossomo est suspendu et une procédure de révocation est en cours.
Un scandale sans précédent secoue la police camerounaise. Des vidéos à caractère sexuel, impliquant des agents de police, dont le commissaire divisionnaire Josue Ossomo, délégué régional du Centre, circulent sur les réseaux sociaux. Ces révélations choquantes ternissent l’image de l’institution et entraînent des mesures disciplinaires immédiates.
Un scandale qui ébranle la police camerounaise
Depuis quelques jours, des vidéos compromettantes mettant en scène des agents de la police camerounaise dans des actes sexuels circulent sur les réseaux sociaux. Ces images, tournées dans des bureaux officiels, ont rapidement suscité l’indignation du public et porté atteinte à l’image de l’institution. Parmi les personnes impliquées figure Josue Ossomo, commissaire divisionnaire et délégué régional de la police pour le Centre.
Ces vidéos montrent des comportements incompatibles avec les valeurs et les exigences de la fonction policière. Elles ont été filmées dans des lieux censés être des espaces de travail et de représentation de l’autorité de l’État. Cette affaire soulève des questions sur la moralité et l’éthique au sein de la police camerounaise.
La diffusion de ces vidéos a provoqué un véritable tollé, tant au sein de la population que parmi les autorités.
Des mesures disciplinaires immédiates
Face à la gravité de la situation, le délégué général de la Sûreté nationale a pris des mesures immédiates. Le commissaire Josue Ossomo a été suspendu de ses fonctions et placé en détention. Une procédure disciplinaire a été lancée à son encontre, ainsi qu’à l’encontre des autres personnes impliquées, en vue de leur révocation du corps de la police nationale.
Les femmes apparaissant dans les vidéos ont également été arrêtées et sont actuellement détenues dans les cellules du GMI 1 à Yaoundé. Cette affaire met en lumière la nécessité de renforcer les mécanismes de contrôle et de surveillance au sein de la police camerounaise pour prévenir de tels comportements à l’avenir.
La suspension de Josue Ossomo et l’ouverture d’une procédure disciplinaire marquent la volonté des autorités de sanctionner sévèrement ces agissements.
Un nouveau délégué régional nommé
Dans le cadre de cette affaire, le commissaire divisionnaire Emmanuel Mbiti Alinda a été nommé délégué régional du Centre par intérim. Il remplace temporairement Josue Ossomo, qui reste en détention en attendant les résultats de l’enquête et de la procédure disciplinaire. Cette nomination vise à assurer la continuité des services de la police dans la région du Centre, tout en restaurant la confiance du public.
Cette affaire rappelle l’importance de l’intégrité et de la responsabilité au sein des forces de l’ordre. Les autorités camerounaises devront désormais travailler à rétablir l’image de la police, tout en renforçant les mesures pour éviter que de tels scandales ne se reproduisent.
