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- L’Algérie et Occidental Petroleum signent des accords pour évaluer de nouvelles réserves d’hydrocarbures.
- Les zones d’El Ouabed et de Dahar sont concernées par ces études, visant à renforcer l’indépendance énergétique du pays.
- Ces initiatives s’inscrivent dans un plan d’investissement massif pour moderniser le secteur des hydrocarbures.
L’Algérie intensifie ses efforts pour renforcer sa production d’hydrocarbures. Après un accord avec Chevron en janvier, le pays vient de signer deux nouvelles conventions avec la société américaine Occidental Petroleum. Ces accords portent sur l’évaluation du potentiel pétrolier et gazier des zones d’El Ouabed et de Dahar, situées dans le sud du pays.
Des conventions pour évaluer de nouvelles réserves
Les deux conventions, signées le 17 août 2025, marquent une nouvelle étape dans la coopération entre l’Algérie et Occidental Petroleum. Elles visent à analyser les ressources des régions ciblées, en vue de futurs développements. Selon l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft), ces accords témoignent d’un engagement commun pour approfondir l’évaluation et la valorisation du domaine minier national.
« Les deux conventions d’études signées entre Alnaft et Occidental Petroleum démontrent leur engagement à collaborer afin d’approfondir l’évaluation et la valorisation du domaine minier national des hydrocarbures. »
Ces conventions ne prévoient pas encore une exploitation directe, mais elles encadrent une phase préliminaire d’études techniques et géologiques. L’objectif est de définir les quantités de ressources disponibles et les conditions de leur mise en valeur avant tout investissement majeur.
Un enjeu économique et stratégique
L’Algérie cherche à maintenir sa position de fournisseur fiable d’hydrocarbures tout en optimisant l’exploitation de ses réserves. Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’offre mondiale de pétrole devrait dépasser la demande en 2025, malgré les tensions au Moyen-Orient. Cette situation rend cruciale l’évaluation de nouveaux gisements pour garantir la stabilité financière du pays.
Le secteur des hydrocarbures représente environ 83 % des exportations algériennes et près de 47 % des recettes budgétaires. Avec un déficit budgétaire projeté à 14,5 % du PIB en 2025, chaque nouveau gisement évalué devient un enjeu majeur. Les conventions signées avec Occidental Petroleum pourraient, à terme, attirer des investissements directs étrangers et soutenir l’industrie locale des services pétroliers.
Une coopération stratégique avec Occidental Petroleum
Pour Occidental Petroleum, déjà présente en Algérie, ces accords renforcent sa position dans le paysage énergétique local. De leur côté, les autorités algériennes réaffirment leur volonté d’élargir la coopération avec des partenaires internationaux. Cela permettrait de capter des flux financiers et technologiques essentiels pour moderniser le secteur.
Un plan d’investissement ambitieux
Ces initiatives s’inscrivent dans un plan d’investissement de 50 milliards de dollars annoncé en décembre 2024. Près de 71 % de ce montant est destiné à l’exploration et à la production. Si les études révèlent un potentiel significatif, cela pourrait renforcer les recettes budgétaires et l’indépendance énergétique de l’Algérie.
La suite dépendra des résultats des études en cours. En attendant, ces accords montrent que l’Algérie reste déterminée à exploiter pleinement ses ressources pour consolider sa place sur la scène énergétique mondiale.
