⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- Geremi Njitap rend un hommage émouvant à Joseph Oyebog, figure emblématique du tennis camerounais.
- Oyebog a joué un rôle clé dans la carrière de Njitap et a laissé un héritage sportif précieux.
- Appel à la préservation de son œuvre et au soutien du gouvernement pour pérenniser son projet.
Le président du Syndicat national des footballeurs du Cameroun (Synafoc), Geremi Njitap, a rendu un hommage poignant à son ami et mentor, Joseph Oyebog, disparu récemment. Lors d’une cérémonie à Kake-Souza, il a salué la mémoire d’un homme dont l’engagement pour le sport camerounais a marqué des générations.
Un mentor et un ami inoubliable
Pour Geremi Njitap, la disparition de Joseph Oyebog est une perte immense. « Lorsque j’ai appris le décès de Jo, ça a été une douleur profonde parce que c’était une personne extraordinaire. J’avais beaucoup d’admiration pour lui », a-t-il confié.
Oyebog a été bien plus qu’un ami pour Njitap. Il a été son premier mentor dans le monde du tennis, lui offrant ses premières raquettes et lui enseignant les bases du jeu. « Il m’a beaucoup encouragé. Il m’a même coaché un moment », a rappelé Njitap. Cette relation a forgé une amitié durable et une complicité autour de leur passion commune pour le tennis.
« Jo a été la première personne à me donner les rudiments dans le service, la façon de tenir la raquette et de faire les coups droits. »
Un héritage pour le tennis camerounais
Joseph Oyebog a laissé une empreinte indélébile dans le tennis camerounais. Selon Njitap, son œuvre est « quelque chose d’inédit pour le tennis camerounais en particulier et en général pour la sous-région ». Il a fondé l’un des meilleurs centres de tennis du pays, un projet qui a permis de former de nombreux jeunes talents.
Njitap a souligné l’importance de préserver cet héritage : « C’est une grosse perte pour le tennis camerounais. J’espère qu’on essayera de prendre soin de l’œuvre qu’il a bâtie. » Il a également lancé un appel au gouvernement pour qu’il veille sur ce projet, afin qu’il perdure et continue à inspirer les jeunes générations.
Un appel à la pérennisation de son projet
Geremi Njitap a exprimé sa crainte de voir l’œuvre de Joseph Oyebog tomber dans l’oubli, comme c’est souvent le cas lorsque les fondateurs disparaissent. « L’expérience que nous avons ici, c’est que lorsque les fondateurs des œuvres décèdent, c’est l’abandon », a-t-il regretté.
Il a insisté sur le rôle crucial de l’État dans la préservation de ce projet. « L’État devrait suivre ce projet à distance, je ne dis pas qu’il vienne prendre. Aujourd’hui, vous voyez les résultats. Tout récemment, on a vu les joueuses remporter des médailles et ça, c’est le travail de Jo. »
En conclusion, Geremi Njitap a adressé ses sincères condoléances à la famille d’Oyebog, espérant que son ami repose en paix. Son hommage reflète l’impact profond que Joseph Oyebog a eu sur le sport camerounais et sur ceux qui l’ont côtoyé.
