⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- Le Collectif Sylvain Souop dénonce des détentions arbitraires et des peines extrajudiciaires au Cameroun.
- 13 personnes arrêtées au Conseil constitutionnel sont toujours détenues sans jugement clair.
- Le Collectif appelle à une mobilisation pour dénoncer ces pratiques illégales.
Le Collectif Sylvain Souop tire la sonnette d’alarme sur la situation des 13 personnes arrêtées lors de l’audience du contentieux pré-électoral au Conseil constitutionnel. Ces individus, victimes de détentions arbitraires, sont maintenus en prison sans procès équitable, une situation qui soulève des questions sur le respect des droits humains au Cameroun.
Des arrestations suivies de détentions arbitraires
Le 4 août 2025, 13 personnes ont été arrêtées au Groupement de Gendarmerie de Yaoundé, puis transférées au Tribunal Militaire. Selon le Collectif Sylvain Souop, leur déferrement a été orchestré de manière expéditive, sans respect des procédures légales. Ces individus ont été ramenés à leur lieu de détention en moins d’une heure, sans qu’aucune décision judiciaire claire ne soit prise à leur encontre.
Cette situation s’ajoute à celle des 10 autres personnes détenues au Commissariat Central 1, dont aucun mouvement n’a été signalé. En tout, ce sont 23 personnes qui subissent des peines extrajudiciaires à durée indéterminée, une violation flagrante des droits fondamentaux.
« Leur retour à son parquet est prévu pour vendredi. »
Des peines extrajudiciaires à durée indéterminée
Le Collectif dénonce une situation de non-droit, où des citoyens sont privés de leur liberté sans aucune base légale. Ces détentions arbitraires, souvent prolongées sans explication, placent les victimes dans une incertitude totale quant à leur avenir. Cette pratique, loin d’être isolée, illustre un problème systémique dans le système judiciaire camerounais, où les garanties minimales de procédure ne sont pas respectées.
L’absence de jugement ou de décision officielle pour ces 23 individus pose de sérieuses questions sur la transparence et l’indépendance de la justice. Le Collectif Sylvain Souop appelle à une vigilance accrue et à une mobilisation pour mettre fin à ces pratiques illégales.
Un appel à la mobilisation
Face à cette situation alarmante, le Collectif Sylvain Souop ne compte pas rester silencieux. L’avocat Me Hippolyte BT Meli, représentant du Collectif, a promis de tenir l’opinion publique informée des prochaines évolutions. Une mobilisation citoyenne et internationale est nécessaire pour faire pression sur les autorités et exiger la libération des détenus ou, à défaut, un procès équitable.
Cette affaire met en lumière les défis majeurs auxquels est confronté le Cameroun en matière de respect des droits humains. La communauté internationale est invitée à prêter attention à ces violations et à soutenir les efforts pour rétablir la justice et l’État de droit.
