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- Le 45e sommet de la SADC, présidé par Andry Rajoelina, a mis en avant l’intégration régionale et le développement durable.
- Les discussions ont porté sur la crise en RDC, l’industrialisation et la transition énergétique.
- Madagascar a présenté des projets phares comme le téléphérique d’Antananarivo et l’autoroute Tana-Toamasina.
Le 45e sommet de la SADC, tenu à Madagascar, a marqué un tournant pour l’intégration régionale en Afrique australe. Présidé par Andry Rajoelina, ce rendez-vous a abordé des dossiers cruciaux, notamment la crise en République Démocratique du Congo (RDC) et les enjeux économiques liés à l’industrialisation et à la transition énergétique.
Un sommet axé sur la paix et la stabilité régionale
La situation sécuritaire dans l’est de la RDC a occupé une place centrale dans les discussions. Les dirigeants ont salué les efforts de médiation menés avec la Communauté d’Afrique de l’Est et la Commission de l’Union africaine. Andry Rajoelina a insisté sur l’importance d’harmoniser les processus de paix pour garantir leur complémentarité avec les initiatives internationales, comme l’Accord de Washington et la Déclaration de Doha.
« La paix et la stabilité sont des prérequis pour le développement durable », a déclaré le président malgache. Les États membres ont réaffirmé leur engagement à soutenir les efforts conjoints pour rétablir la paix dans la région.
« Cette rencontre a permis de renforcer la coopération entre les pays de la SADC et de poser les bases d’une paix durable en RDC. »
L’industrialisation et la transition énergétique au cœur des priorités
Le sommet a également mis en lumière les ambitions de la SADC en matière d’industrialisation et de transition énergétique. Sous le thème « Promouvoir l’industrialisation, la transformation du système agricole et la transition énergétique pour une SADC résiliente », les discussions ont souligné l’importance de ces domaines pour le développement régional.
Madagascar, qui préside l’organisation pour la première fois depuis son adhésion en 2005, a présenté des projets phares. Andry Rajoelina a inauguré le téléphérique d’Antananarivo, capable de transporter 40 000 à 60 000 passagers par jour, et le premier tronçon de l’autoroute Tana-Toamasina. Ces infrastructures illustrent les efforts du pays pour moderniser son économie.
« Cette infrastructure apportera l’innovation, mais surtout des bénéfices et un allègement de la circulation pour les habitants de la capitale Antananarivo. »
Les défis de l’intégration régionale
Le sommet a également souligné les obstacles à l’intégration régionale. Bien que la SADC ait adopté de nombreux protocoles sur le commerce, l’investissement et la libre circulation, leur mise en œuvre reste inégale. Muziwethu Ndlovu, chercheur en relations internationales, a identifié trois priorités pour surmonter ces blocages : rendre les accords contraignants, accompagner leur mise en œuvre et diversifier les exportations.
« La SADC doit transformer ses recommandations en actions concrètes », a-t-il déclaré. Sous la présidence d’Andry Rajoelina, l’organisation pourrait s’orienter vers une coopération régionale plus intégrée, avec Madagascar comme moteur de cette dynamique.
En conclusion, ce sommet a posé les bases d’une coopération renforcée en Afrique australe, avec des initiatives concrètes pour la paix, l’industrialisation et la transition énergétique.
