⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- Samuel Eto’o est critiqué pour sa volonté de prolonger son mandat à la FECAFOOT de 4 à 7 ans.
- Les tensions entre la FECAFOOT et les clubs amateurs se ravivent autour de la gouvernance.
- La légitimité démocratique de cette réforme est au cœur des débats.
La gouvernance de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) est au centre d’une nouvelle controverse. À peine un an après son élection, Samuel Eto’o, président de l’instance, est accusé de vouloir prolonger son mandat de 4 à 7 ans. Une décision qui divise et soulève des questions sur la transparence et la légitimité de sa gestion.
Une prolongation de mandat controversée
La polémique a été relancée par Akoue Domingo, membre influent de l’Association des clubs de football amateur du Cameroun (ACFAC). Ce dernier a exprimé ses inquiétudes face à ce qu’il considère comme une volonté de Samuel Eto’o de s’installer durablement à la tête de la FECAFOOT. Élu en décembre 2021 pour un mandat de 4 ans, le président semble désormais envisager une prolongation à 7 ans, suscitant l’indignation de ses détracteurs.
« Je le dis en pesant mes mots. Comment voulez-vous qu’un président qui vient d’être élu pour un mandat de 4 ans décide juste un an après son élection de faire passer son mandat de 4 à 7 ans ? »
Cette décision, si elle se confirme, marquerait un tournant dans la gouvernance de la FECAFOOT. Pour ses partisans, elle pourrait permettre à Samuel Eto’o de mener à bien ses réformes. Mais pour ses opposants, elle constitue une atteinte aux principes démocratiques et une tentative de concentration des pouvoirs.
Des tensions persistantes avec les clubs amateurs
Cette controverse ravive les tensions entre la FECAFOOT et les clubs amateurs, qui craignent une marginalisation croissante dans les décisions de l’instance. Akoue Domingo, porte-parole de ces inquiétudes, a dénoncé une gestion qu’il juge autoritaire et peu inclusive.
« Nous, au niveau de l’ACFAC, nous avions constaté depuis que Monsieur Samuel Eto’o avait prévu de venir refaire sa vie au niveau de la fédération », a-t-il déclaré. Une critique qui vise directement la manière dont l’ancien capitaine des Lions Indomptables exerce son leadership.
Une légitimité démocratique en question
Au-delà des querelles internes, cette affaire soulève une question centrale : celle de la légitimité démocratique des réformes engagées par Samuel Eto’o. Modifier les règles du jeu en cours de mandat est souvent perçu comme une atteinte aux principes d’équité et de transparence.
Les prochaines semaines seront cruciales pour la FECAFOOT. La fédération devra apporter des clarifications pour dissiper les doutes et rassurer les acteurs du football camerounais. En attendant, le débat reste ouvert, et les critiques continuent de s’amplifier.
