⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- SpaceX critique les exigences de propriété noire dans le secteur des télécommunications en Afrique du Sud et propose des alternatives basées sur l’investissement.
- Le gouvernement sud-africain explore des solutions pour équilibrer les mesures de restitution économique et l’attrait des investissements internationaux.
- SpaceX envisage un investissement de 112,7 millions de dollars en Afrique du Sud pour développer son service Starlink.
L’entreprise d’Elon Musk, SpaceX, remet en question les règles sud-africaines imposant une propriété minimale de 30 % aux Noirs dans le secteur des télécommunications. Elle propose une alternative basée sur des programmes d’investissement pour encourager les entreprises étrangères à s’implanter dans le pays.
Une critique des exigences de propriété noire
SpaceX a récemment exprimé ses réserves concernant les exigences sud-africaines en matière de propriété noire dans le secteur des télécommunications. Ces règles, issues du cadre de l’Empowerment économique des Noirs (BEE), imposent qu’au moins 30 % des entreprises du secteur soient détenues par des Noirs sud-africains. Dans une lettre adressée au gouvernement, SpaceX a proposé des alternatives basées sur des programmes d’investissement. Ces programmes, selon l’entreprise, offriraient une plus grande certitude réglementaire et encourageraient les investissements dans les infrastructures.
« Les programmes d’investissement équivalents à la propriété fourniront la certitude réglementaire nécessaire et stimuleront les investissements dans les infrastructures. » – SpaceX.
SpaceX soutient que ces initiatives devraient être standardisées dans tout le secteur des télécommunications. Cela permettrait aux entreprises étrangères de participer activement à la recherche, à l’inclusion numérique, au développement des infrastructures et au soutien des petites entreprises.
Un équilibre délicat pour l’Afrique du Sud
Le gouvernement sud-africain se trouve face à un défi : maintenir les mesures de restitution économique mises en place après l’apartheid tout en attirant des entreprises internationales. Le cadre BEE, bien qu’essentiel pour réparer les inégalités historiques, a suscité des critiques de la part des investisseurs, y compris Elon Musk, qui l’a qualifié de « raciste ».
Pour répondre à ces préoccupations, le Département des Communications et des Technologies numériques a demandé à l’Autorité indépendante des communications d’Afrique du Sud (ICASA) d’explorer des alternatives. L’objectif est de trouver des solutions qui augmentent la participation des Noirs sans imposer des transferts d’actions. Un précédent existe déjà dans l’industrie automobile, où des entreprises comme BMW et Toyota ont mis en place des fonds de transformation pour soutenir les communautés défavorisées tout en conservant le contrôle total de leurs opérations.
Les ambitions de SpaceX en Afrique du Sud
SpaceX, via son service Starlink, envisage d’investir environ 112,7 millions de dollars en Afrique du Sud. Cet investissement pourrait être une solution pour se conformer aux régulations du BEE tout en développant son service de connexion internet par satellite. Starlink prévoit de collaborer avec des entreprises locales pour répondre à divers besoins, notamment la location de terrains, les services de fibre optique, l’énergie et la maintenance.
Actuellement, Starlink est disponible dans 17 pays africains, mais pas en Afrique du Sud, la plus grande économie du continent. L’obtention d’une clarification législative pourrait être cruciale pour SpaceX, qui souhaite étendre son service Starlink dans cette région stratégique.
« Obtenir une clarification législative en Afrique du Sud pourrait être une étape clé pour SpaceX, qui cherche à développer son service Starlink sur le continent. »
Cette situation met en lumière le besoin pour l’Afrique du Sud de trouver un équilibre entre ses objectifs de justice sociale et ses aspirations économiques.
