
⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- Stéphane Foko Kamga défend l’arbitre Ndanga Mundi face aux critiques récurrentes.
- Il rappelle les règles de l’arbitrage et relativise les erreurs commises.
- La polémique soulève des questions sur le rôle des critiques et sur l’intégrité du corps arbitral.
L’arbitrage au Cameroun est de nouveau au cœur des débats. Face aux critiques visant Ndanga Mundi, Stéphane Foko Kamga, président de la Commission Centrale des Arbitres, a pris la parole pour défendre l’institution et remettre les choses en perspective.
Un plaidoyer pour l’intégrité de l’arbitrage
Stéphane Foko Kamga n’a pas mâché ses mots. Face aux accusations de favoritisme ou d’impunité envers l’arbitre Ndanga Mundi, il a rappelé que les erreurs font partie intégrante du métier. « Comme tout autre arbitre, il commet des erreurs. Mais est-ce que ces erreurs sont répétées ? », a-t-il interrogé, insistant sur l’importance de replacer chaque décision dans son contexte.
« Si nous ne sommes pas satisfaits, pourquoi il joue d’autres matchs ? Expliquez-moi. »
Pour Foko Kamga, les critiques doivent être constructives et émaner des bonnes personnes. « Critiquer, c’est une bonne chose. Mais celui qui doit critiquer l’arbitre, c’est le technicien de l’arbitrage », a-t-il affirmé, soulignant que le public et même certains journalistes ne maîtrisent pas toujours les subtilités des règles.
L’exemple controversé du match de Limbe
L’un des matchs les plus critiqués ces derniers temps est celui de Limbe, où un penalty sifflé pour une main a suscité l’indignation. Foko Kamga a pris le temps d’expliquer la décision technique : « La main du joueur grossissait la surface de son corps. Dans le langage de l’arbitrage, on appelle cela le ‘grossissement du corps’. C’est un penalty. »
Cette explication, bien que technique, illustre la complexité de l’arbitrage. Comme le rappelle Foko Kamga, « le public ne peut pas toujours comprendre, et vous-même les journalistes, vous ne pouvez pas toujours comprendre ». Une déclaration qui, bien que franche, risque de ne pas apaiser les tensions.
L’arbitrage, une discipline exigeante et mal comprise
Cette sortie médiatique pose une question essentielle : à qui revient le droit de juger les arbitres ? Pour Foko Kamga, l’arbitrage n’est pas une science exacte, mais une discipline technique à la croisée du jugement et du règlement. Les erreurs sont inévitables, mais elles ne doivent pas remettre en cause l’intégrité du corps arbitral.
Alors que les débats continuent d’enflammer les réseaux sociaux et les stades, cette prise de position rappelle que l’arbitrage reste un métier difficile, souvent incompris. Reste à savoir si cette intervention suffira à apaiser les critiques ou si elle alimentera encore davantage la polémique.