
⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- Le budget du Cameroun est comparable à la TVA de la Côte d’Ivoire, selon Me Christian Ntimbane Bomo.
- Cette situation soulève des questions sur la gestion économique du pays.
- Le candidat à la présidentielle propose des solutions pour redresser l’économie nationale.
Le candidat à la présidentielle, Me Christian Ntimbane Bomo, a récemment pointé du doigt une réalité économique inquiétante : le budget du Cameroun équivaut à la TVA de la Côte d’Ivoire. Une comparaison qui interpelle et relance le débat sur la gestion des finances publiques dans le pays.
Un constat alarmant pour l’économie camerounaise
Pour Me Christian Ntimbane Bomo, la situation économique du Cameroun est préoccupante. En comparant les chiffres, il a souligné que « les recettes de TVA de la Côte d’Ivoire sont l’équivalent du budget du Cameroun, et peut-être quelques petits impôts ». Une déclaration qui met en lumière les faiblesses structurelles de l’économie camerounaise. La TVA, rappelons-le, est un indicateur de la consommation intérieure et du dynamisme économique. Si la Côte d’Ivoire parvient à générer des recettes fiscales équivalentes au budget entier du Cameroun, cela pose des questions sur la capacité du Cameroun à mobiliser des ressources suffisantes pour son développement.
« La TVA, c’est la consommation, c’est le consommateur qui le paye. Ce n’est pas l’impôt généré par les entreprises », a rappelé Me Christian Ntimbane Bomo.
Une critique de la gestion des finances publiques
Cette comparaison entre la TVA ivoirienne et le budget camerounais n’est pas anodine. Elle traduit une critique implicite de la gestion des finances publiques au Cameroun. Me Christian Ntimbane Bomo estime que « ceux qui gèrent notre pays n’aiment pas ce pays ». Une déclaration forte, qui sous-entend un manque de vision ou d’engagement de la part des dirigeants actuels. Selon lui, cette situation économique est le résultat d’une mauvaise gouvernance, où les priorités ne sont pas alignées avec les besoins réels des populations.
Le candidat à la présidentielle insiste sur la nécessité de redresser l’économie pour donner espoir aux Camerounais. Il propose des réformes visant à améliorer la collecte des impôts, à soutenir les entreprises locales et à réduire les inégalités économiques. Ces mesures, selon lui, permettraient de renforcer la résilience économique du pays et de garantir un développement plus inclusif.
« Ceux qui gèrent notre pays, n’aiment pas ce pays », a constaté Me Christian Ntimbane Bomo.
Des pistes pour relancer l’économie
Pour Me Christian Ntimbane Bomo, la solution passe par une réorientation des politiques économiques. Il plaide pour une diversification des sources de revenus, notamment en misant sur des secteurs porteurs comme l’agriculture, l’industrie et les nouvelles technologies. Il propose également de lutter contre la corruption et d’améliorer la transparence dans la gestion des finances publiques. Ces réformes, estime-t-il, permettraient de mobiliser davantage de ressources et de réduire la dépendance à l’égard des recettes pétrolières.
Le candidat insiste également sur l’importance de renforcer le pouvoir d’achat des ménages. En stimulant la consommation intérieure, le Cameroun pourrait augmenter ses recettes fiscales, à l’image de la Côte d’Ivoire. Cette approche, selon lui, serait bénéfique pour l’ensemble de l’économie, en créant un cercle vertueux entre consommation, production et investissement.