
Présidentielle 2025 : Jean Bahebeck étrille Tchiroma et Bello Bouba sur leur bilan sans appel
La scène politique camerounaise s’anime à l’approche de la présidentielle d’octobre 2025. Le débat sur la responsabilité des acteurs historiques bat son plein. Les candidatures récentes d’Issa Tchiroma Bakary et de Bello Bouba Maïgari, anciens alliés du RDPC, suscitent de vives réactions. Jean Bahebeck, également candidat déclaré, a vertement critiqué leur bilan.
⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- 🗳️ Jean Bahebeck estime que les longues alliances de Tchiroma et Bello Bouba avec le pouvoir les rendent entièrement responsables du bilan actuel du pays.
- 🚫 Il doute de la crédibilité de leur prise de distance récente, la qualifiant de simple « fuite en avant » face aux échecs collectifs de la coalition.
- 🤝 La présidentielle de 2025 s’annonce comme un moment clé de « clarification », où chaque candidat devra assumer son passé politique et rendre des comptes.
Un lourd passé politique à assumer
La scène politique camerounaise est en pleine effervescence. Jean Bahebeck, candidat à la présidentielle de 2025, a récemment mis en lumière une responsabilité partagée. Il vise les acteurs ayant longtemps côtoyé les hautes sphères du pouvoir. Sur le plateau de l’émission « Libre Expression » sur Info TV, il a vivement interpellé Issa Tchiroma Bakary et Bello Bouba Maïgari. Pour Bahebeck, leur longue collaboration avec le parti au pouvoir, le RDPC, rend leur implication dans le bilan du régime « indiscutable ».
« Tchiroma et Bello, après plusieurs décennies aux côtés de Paul Biya, doivent assumer leur part dans le bilan. Le constat d’échec politique est indiscutable, » a martelé Jean Bahebeck. Il insiste sur le fait que leur longévité politique aux côtés du président Paul Biya les lie intrinsèquement aux défis persistants du pays. Ce lien direct, selon Bahebeck, ne peut être nié au moment de se présenter aux électeurs.
La remise en question d’une « rupture » tardive
Jean Bahebeck a également exprimé un profond scepticisme quant à la récente prise de distance des deux leaders avec le régime en place. Pour lui, cette annonce de rupture politique n’est pas suffisante pour effacer des décennies de responsabilité partagée. Il soutient que les deux personnalités ont pleinement contribué à la coalition qui a gouverné le Cameroun. De ce fait, leur actuelle dissociation avec le pouvoir ne peut les dédouaner des résultats obtenus durant leur période de participation active.
L’homme politique doute sérieusement de la capacité de ces anciens ministres à « redresser le pays » aujourd’hui. Il perçoit leur démarche comme une tentative de se soustraire à leurs obligations envers le peuple. « Cette coalition qui a gouverné le pays arrive à son terme parce qu’il faut rendre des comptes. Affirmer aujourd’hui ne pas être responsable, c’est une fuite en avant, » a-t-il déclaré avec fermeté. Cette critique pointe le besoin impérieux de clarté avant l’échéance électorale.
2025, l’exigence de reddition des comptes
La présidentielle de 2025 s’annonce comme un moment charnière pour la scène politique camerounaise. De nombreux observateurs s’accordent à dire qu’il s’agira d’un « moment de clarification » essentiel. Les futurs candidats ne seront pas seulement attendus sur leurs projets d’avenir ou leurs propositions innovantes pour le pays. Ils devront avant tout assumer pleinement leur passé politique et répondre des actions menées durant leurs années au pouvoir.
Cette nouvelle donne place la question de la reddition des comptes au cœur du débat électoral. Jean Bahebeck, par ses déclarations, cristallise une attente grandissante de l’opinion publique. Les électeurs camerounais voudront comprendre comment les aspirants à la magistrature suprême abordent les défis nationaux et sont transparents sur leur historique. La course à la présidence promet d’être une bataille de programmes, mais aussi un examen rigoureux des carrières passées.