
⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- Jacques Fame Ndongo affirme que Paul Biya sera le candidat du RDPC.
- Les statuts du parti désignent automatiquement le président national comme candidat.
- Cette déclaration contredit celle de René Emmanuel Sadi, qui évoquait une probabilité de 50%.
La candidature de Paul Biya à la prochaine élection présidentielle suscite des débats au sein du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Alors que René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, avait évoqué une probabilité de 50%, Jacques Fame Ndongo, porte-parole du RDPC, apporte une clarification catégorique.
Une candidature automatique selon les statuts du RDPC
Jacques Fame Ndongo a récemment déclaré que le candidat du RDPC est déjà désigné par les statuts du parti. Selon l’article 27, alinéa 3, le président national du RDPC est automatiquement le candidat à l’élection présidentielle. « Le président national, Son Excellence Paul Biya, est le candidat dans les statuts du parti », a-t-il affirmé.
Cette précision vise à mettre fin aux spéculations sur une éventuelle candidature. Pour Jacques Fame Ndongo, il n’y a pas de débat possible : « Nos statuts sont clairs : pour être candidat du RDPC, il faut être président national de ce parti. »
« Je ne sache pas qu’il y ait un autre président national du RDPC. C’est le président national, Son Excellence Paul Biya, qui est le candidat dans les statuts du parti. »
Une clarification qui divise
Cette déclaration intervient après celle de René Emmanuel Sadi, qui avait laissé planer le doute. Selon lui, la décision de se présenter ou non revient uniquement à Paul Biya, et la probabilité d’une candidature était estimée à 50%. Cette position contrastée a suscité des interrogations au sein du parti et parmi les observateurs.
Jacques Fame Ndongo a tenu à recadrer cette vision en insistant sur le caractère incontestable des statuts. Pour lui, aucun congrès ou autre procédure n’est nécessaire pour désigner le candidat. « Le RDPC n’a pas besoin d’un congrès pour désigner son candidat. Les statuts suffisent », a-t-il martelé.
« Le candidat du RDPC est désigné, article 27, alinéa 3, des statuts du parti. Que dit cet article ? Le président national du RDPC est le candidat du parti à l’élection présidentielle. Il est le candidat. Et je le dis de manière catégorique. »
Un parti uni derrière son leader
Cette sortie de Jacques Fame Ndongo vise à renforcer l’unité au sein du RDPC. En rappelant les règles internes, il cherche à apaiser les tensions et à rassurer les militants. Pour de nombreux observateurs, cette clarification montre que le parti reste soudé derrière son leader historique.
Paul Biya, à la tête du Cameroun depuis 1982, continue d’être une figure incontournable de la scène politique nationale. Sa candidature, si elle est confirmée, marquera un nouveau chapitre dans l’histoire du pays.