
⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- Le gouvernement camerounais affirme que l’absence de Paul Biya est « apparente » et ne nuit pas à sa gestion du pays.
- René Emmanuel Sadi, porte-parole du gouvernement, souligne la capacité du président à suivre les dossiers malgré son âge avancé.
- Le débat sur l’absence du président reste un sujet sensible dans le contexte politique camerounais.
Le débat sur l’absence du président Paul Biya refait surface. Lors d’un entretien récent sur RFI, le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, a réagi aux critiques évoquant cette absence comme un argument pour écarter le chef de l’État de la scène politique.
Une absence « apparente » selon le gouvernement
Pour le porte-parole du gouvernement, l’absence de Paul Biya est avant tout une « absence apparente ». René Emmanuel Sadi a précisé que cette situation ne diminue en rien l’efficacité du président ni sa maîtrise des dossiers. « Il suit au quotidien tout ce qui se passe. Il est certainement l’homme le plus informé », a-t-il déclaré. Ces propos visent à rassurer sur la capacité du chef de l’État à gouverner, malgré des apparitions publiques rares.
« Je pense que cette absence est une absence apparente. Cette absence apparente n’enlève rien à l’efficacité de l’homme et n’enlève rien à sa connaissance parfaite des dossiers. »
L’âge de Paul Biya, un sujet délicat
À 92 ans, Paul Biya reste une figure centrale de la politique camerounaise. Le ministre de la Communication a salué cette longévité comme un « énorme mérite ». « À cet âge, c’est un énorme mérite que de continuer à gouverner son pays. C’est un énorme mérite que de s’intéresser aux affaires de l’État, de suivre les dossiers », a-t-il affirmé. René Emmanuel Sadi a également évoqué la mémoire « phénoménale » du président, soulignant qu’il reste pleinement engagé dans ses fonctions.
« La chance qu’on a, c’est que le président, à cet âge, a une mémoire phénoménale. C’est vrai, l’âge est là, il est important. Mais évidemment, quand on peut, malgré cet âge, continuer à suivre ses dossiers, c’est aussi un grand mérite qu’il faut saluer. »
Un débat politique toujours vif
Ces déclarations interviennent dans un contexte où l’absence de Paul Biya est régulièrement critiquée par l’opposition et certains observateurs. Pour ses détracteurs, cette situation reflète un manque de leadership visible. Cependant, le gouvernement camerounais continue de défendre le président, insistant sur sa capacité à diriger le pays malgré son âge avancé.
Le débat sur l’absence de Paul Biya reste donc un sujet sensible, alimentant les discussions sur l’avenir politique du Cameroun. Pour l’heure, le gouvernement semble déterminé à maintenir le statu quo, en mettant en avant l’expérience et la vision du chef de l’État.