
⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- La Fecafoot est sous le feu des critiques concernant la gestion des fonds du match Cameroun-Russie.
- Le journaliste Jean Jacques Ze réclame des preuves concrètes et des documents bancaires.
- L’affaire soulève des questions sur la transparence et la gouvernance au sein de la Fédération.
La polémique autour du match amical entre le Cameroun et la Russie ne semble pas près de s’éteindre. La Fecafoot, malgré ses tentatives de clarification, peine à convaincre l’opinion publique sur la traçabilité des fonds liés à cet événement. Les critiques s’intensifient, mettant en lumière des failles dans la communication et la gestion financière de la Fédération.
Un scandale financier qui divise
Le match amical entre le Cameroun et la Russie, organisé en 2022, a laissé un goût amer. La Fecafoot est accusée de détournement de fonds, et les explications fournies jusqu’à présent n’ont pas suffi à apaiser les esprits. Selon les critiques, les montants impliqués et leur gestion posent question. Le journaliste Jean Jacques Ze, figure emblématique du paysage médiatique camerounais, a été l’un des premiers à dénoncer le manque de transparence.
« Ce n’est pas la tontine, ce sont des banques sérieuses, où on peut savoir que l’argent a été déposé à telle heure, retiré à telle autre, et quels en sont les bénéficiaires », martèle le journaliste.
Des preuves concrètes exigées
Jean Jacques Ze ne se contente pas de simples déclarations. Il réclame des preuves tangibles : des documents bancaires montrant le transfert des fonds du compte privé de Samuel Eto’o, président de la Fecafoot, vers celui de la Fédération. Pour lui, toute transaction financière internationale laisse des traces, et la Fecafoot doit les rendre publiques pour lever les soupçons.
Le journaliste va plus loin en pointant du doigt l’absence de documents attestant l’autorisation du comité d’urgence de la Fédération. Sans ces pièces justificatives, la procédure invoquée par la Fecafoot paraît floue, voire suspecte.
« Où est le document qui atteste que le comité d’urgence a donné quitus au président de la fédération pour recevoir cet argent dans son compte privé ? », interroge Jean Jacques Ze.
La transparence, une exigence nationale
L’affaire dépasse aujourd’hui le simple cadre sportif. Elle touche à la gouvernance et à la crédibilité des institutions camerounaises. Les citoyens attendent des réponses claires et documentées, conformes aux règles en vigueur. La Fecafoot, en tant qu’institution de référence, se doit de montrer l’exemple en matière de transparence.
Tant que les documents officiels ne seront pas rendus publics, le doute persistera. Et ce doute, selon les observateurs, est déjà une tache sur l’image de la Fédération. Dans un contexte où la confiance des Camerounais envers leurs institutions est mise à rude épreuve, la Fecafoot a une responsabilité majeure : prouver qu’elle n’a rien à cacher.