
⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- Les femmes ivoiriennes semblent plus engagées dans le mariage que leurs homologues camerounaises.
- La morale et la mobilisation des femmes ivoiriennes contrastent avec une certaine soumission des femmes camerounaises face à l’argent et à la célébrité.
- Cette différence culturelle influence les taux de mariage et les dynamiques sociales entre les deux pays.
Le mariage, pilier de nombreuses sociétés africaines, semble traverser une crise au Cameroun. En comparaison, la Côte d’Ivoire affiche une dynamique différente. Pourquoi les femmes camerounaises se marient-elles moins que leurs voisines ivoiriennes ? Une analyse des comportements et des valeurs s’impose.
Des comportements contrastés face au mariage
Selon le journaliste camerounais Jean Claude MBEDE FOUDA, les femmes ivoiriennes, qu’elles soient simples ou issues du showbiz, se marient plus fréquemment avec des hommes de leur pays. En Côte d’Ivoire, les femmes semblent privilégier des relations stables et saines. En revanche, au Cameroun, de nombreuses femmes passent leur temps sur les réseaux sociaux, souvent à défendre des hommes à la morale douteuse, au détriment de relations potentiellement sérieuses.
Cette différence de comportement pourrait expliquer la baisse des mariages au Cameroun. Les hommes camerounais, confrontés à des attitudes qu’ils jugent immatures ou superficielles, se tournent parfois vers des femmes d’autres pays, comme la Côte d’Ivoire, pour fonder un foyer.
En Côte d’Ivoire, les femmes respectent la morale. Au Cameroun, la morale des femmes c’est l’argent et la célébrité.
Morale et mobilisation : deux visions opposées
Les femmes ivoiriennes sont souvent louées pour leur capacité à se mobiliser et à défendre leurs droits. Par exemple, elles n’hésitent pas à s’unir contre des injustices, comme l’a montré une affaire impliquant une star du football ivoirien accusé de malversations. En revanche, au Cameroun, les femmes semblent parfois plus enclines à se soumettre à l’argent et à la célébrité, même lorsque ces valeurs sont portées par des individus aux comportements discutables.
Cette soumission peut se traduire par un manque de mobilisation collective. Par exemple, alors qu’en Côte d’Ivoire, un footballeur ne peut pas impunément envoyer des jeunes en prison sans raison valable, au Cameroun, de telles situations peuvent se produire sous les acclamations de certaines femmes. Cette différence de réaction face à l’injustice révèle des priorités et des valeurs contrastées.
En Côte d’Ivoire, les femmes savent se mobiliser et dire NON à n’importe qui si leurs droits sont lésés.
L’impact sur les dynamiques sociales
Ces différences culturelles ont un impact direct sur les dynamiques sociales des deux pays. En Côte d’Ivoire, la morale et le respect des lois semblent prédominer, ce qui favorise des relations plus équilibrées et stables. Au Cameroun, la valorisation de l’argent et de la célébrité peut entraîner des comportements jugés immatures ou superficiels, ce qui pourrait expliquer la baisse des mariages.
Pour inverser cette tendance, il serait essentiel de promouvoir des valeurs plus solides et de renforcer la mobilisation collective des femmes camerounaises. Les exemples ivoiriens montrent que lorsque les femmes s’unissent pour défendre leurs droits et leurs intérêts, elles peuvent influencer positivement leur société.