
⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- Nkongsamba remporte le titre de ville la plus propre du Cameroun en 2025.
- Un concours national organisé par le MINHDU a récompensé les efforts des communes.
- Bafoussam et Garoua complètent le podium, tandis que des disparités subsistent entre les villes.
Nkongsamba, ville emblématique de la région du Littoral, vient de décrocher un titre prestigieux : celui de cité la plus propre du Cameroun. Cette distinction, décernée à l’occasion de la 39ᵉ Journée mondiale de l’Habitat, couronne des années d’efforts en matière d’assainissement et de développement durable.
Un titre national mérité pour Nkongsamba
Le 7 juillet 2025, les résultats tant attendus du concours national de la ville la plus propre ont été proclamés à Bafoussam. Organisé par le ministère de l’Habitat et du Développement urbain (MINHDU), cet événement a mis en compétition plusieurs communes du pays, évaluées sur des critères stricts : gestion des déchets, assainissement, verdissement et implication citoyenne.
Nkongsamba a su se démarquer grâce à ses actions régulières en faveur de la salubrité et à son engagement écologique. La ville a été saluée pour ses innovations, notamment dans la gestion des déchets et la sensibilisation des populations. Ce titre, décerné par un jury international, marque une véritable consécration pour les habitants et les autorités locales.
« Ce prix récompense nos efforts collectifs et notre détermination à faire de Nkongsamba un modèle de ville verte et propre. »
Bafoussam et Garoua, des exemples à suivre
Derrière Nkongsamba, deux autres villes ont également été mises à l’honneur. Bafoussam, classée deuxième, a été félicitée pour ses initiatives en matière de développement urbain durable. Garoua, troisième du classement, a quant à elle été saluée pour ses progrès significatifs en gestion des déchets et en verdissement.
La cérémonie, présidée par la ministre Célestine Ketcha Courtès, a souligné l’importance des politiques urbaines volontaristes. Les communes récompensées ont montré qu’avec une stratégie claire et une implication communautaire, il est possible de transformer les villes camerounaises en espaces de vie agréables et durables.
« Nous devons tous nous inspirer de ces exemples pour relever les défis environnementaux et sociaux de nos villes. »
Des disparités encore à combler
Si Nkongsamba, Bafoussam et Garoua ont été saluées pour leurs avancées, le classement a également révélé des disparités importantes. La commune d’Atock, dans la région de l’Est, a été classée dernière, illustrant les écarts entre les villes en matière de politique urbaine.
Ce concours, bien plus qu’une simple compétition, est un appel à l’action. Il invite toutes les communes à redoubler d’efforts pour améliorer le cadre de vie urbain. En mettant en lumière les bonnes pratiques, il encourage une dynamique positive pour un Cameroun plus propre et plus vert.