
⏱️ Pas le temps ? Voici l’essentiel à retenir de cette actualité
- René Sadi évoque une possible inéligibilité du MRC pour la présidentielle de 2025.
- Le débat sur le mandat impératif et la participation du MRC est relancé.
- Maurice Kamto maintient sa candidature malgré les incertitudes.
La présidentielle de 2025 au Cameroun s’annonce déjà sous tension. René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication, a récemment semé le doute sur la participation du MRC, le parti de Maurice Kamto, à ce scrutin décisif.
Une déclaration qui fait débat
Lors d’une interview accordée à RFI, René Emmanuel Sadi a laissé entendre que le MRC pourrait ne pas être éligible à la prochaine présidentielle. Selon lui, le Conseil constitutionnel, garant de l’application des textes, pourrait statuer en ce sens. « Il est fort probable que le Conseil constitutionnel applique les textes. Et si les textes sont appliqués selon la compréhension du plus grand nombre, il est fort probable que le MRC ne soit pas éligible à cette élection, à moins que le candidat Maurice Kamto procède autrement », a-t-il déclaré.
« Il est fort probable que le Conseil constitutionnel applique les textes. Et si les textes sont appliqués selon la compréhension du plus grand nombre, il est fort probable que le MRC ne soit pas éligible à cette élection, à moins que le candidat Maurice Kamto procède autrement. »
Le mandat impératif au cœur des discussions
Cette déclaration relance le débat sur le mandat impératif, une règle controversée qui stipule qu’un parti sans élus ne peut pas présenter de candidat à la présidentielle. Certains analystes estiment que le MRC, qui ne dispose pas actuellement d’élus, pourrait être exclu de la course. Cependant, d’autres soulignent que le parti a récemment accueilli plusieurs élus issus d’autres formations politiques, ce qui pourrait lui permettre de contourner cette contrainte.
Le débat divise les observateurs. D’un côté, les partisans du mandat impératif affirment qu’il garantit une représentativité démocratique. De l’autre, les critiques dénoncent une règle qui pourrait être utilisée pour écarter des candidats gênants. Cette question pourrait devenir centrale dans les mois à venir, alors que les préparatifs pour la présidentielle s’intensifient.
Maurice Kamto reste déterminé
Malgré les incertitudes, Maurice Kamto, leader du MRC, ne semble pas prêt à renoncer. Il a réaffirmé à plusieurs reprises sa détermination à se présenter à la présidentielle de 2025, un scrutin qu’il considère comme crucial pour l’avenir du Cameroun. « Je serai candidat, car le peuple camerounais mérite un changement », a-t-il déclaré lors d’un récent rassemblement.
Pour le MRC et ses soutiens, cette élection représente une opportunité de remettre en question le statu quo politique. Mais la route vers 2025 s’annonce semée d’embûches, tant sur le plan juridique que politique.